Le réalisateur Fatih Akin confie : « J’ai ressenti le besoin de faire ce film après les meurtres commis en Allemagne, contre des personnes d’origine turques, par des membres du groupuscule néo-nazi NSU. L’une des victimes n’habitait pas loin de chez moi. L’enquête a fait scandale parce que la police a soupçonné les victimes d’être impliquées dans un trafic de drogue, dans des salles de jeu clandestines ou d’autres activités criminelles. Les meurtres ne pouvaient être que des règlements de compte de la Mafia turque. Ce qui était profondément injuste. Certes Nuri, le mari de Katia avait un passé de dealer et avait séjourné en prison, mais son assassinat n’était en rien un règlement de compte. C’était purement et simplement un crime motivé par le racisme., mais les soupçons de la police semblaient légitimes Katia elle est blonde et aryenne. C’est une Marlene Dietrich moderne. Je l’ai rencontré en 2012 à Cannes, l’année où elle faisait partie du Jury. Elle a aimé le scénario lorsque je lui ai envoyé en 2016 ».
La vie de Katja s’effondre lorsque son mari et son fils meurent dans un attentat à la bombe. Après une période de chagrin. Dévastée, elle assiste à un procès inique qui ne condamnera pas les assassins de son fils et de son mari.
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