Pour incarner Dalida, Lisa Azuelos, la talentueuse réalisatrice de Lol, fille de Marie Laforêt a choisi une inconnue, Sveva Alviti. Un défi audacieux car cette jeune italienne de 31 ans était une néophyte au cinéma et ne savait ni parler Français, ni danser, ni chanter. La jeune fille, à force de travail a réalisé une performance incroyable. Elle n’imite pas Dalida, elle est Dalida.
Ambassadrice de la marque Maserati, ce mannequin à la plastique parfaite, à la démarche hiératique, qui a fait une carrière internationale de top model, a travaillé de
manière titanesque pour réussir à faire opérer la magie. Nous l’avons rencontrée au cours d’un Junket Press où elle nous a confié avoir pris des cours aux States avec la coach de Nicole Kidman, puis
avoir appris à parler le Français, à danser et à chanter en play back lorsqu’elle a été sélectionnée pour le rôle. Le résultat est prodigieux. Elle est sublime, charismatique et lumineuse. Le film
sortira en salle le 11 janvier prochain et retrace la vie de la célèbre chanteuse, depuis son enfance au Caire jusqu’à son suicide en 1987, en passant par ses débuts dans le show biz, son succès
phénoménal et ses tragiques histoires d’amour. Orlando, son frère, impresario et confident, qui dirigeait sa carrière de manière magistrale et qui aujourd’hui encore gère sa mémoire et son image, a
choisi Lisa Azuelos pour réaliser ce film sur sa sœur parce que dit-il : «Je la sentais apte à comprendre les états d’âme de Dalida et à être en empathie avec elle car elle était elle-même une femme
et la fille de la chanteuse Marie Laforêt. Je lui ai laissé une liberté totale. Elle a eu carte blanche. Ma confiance était absolue. » Selon Orlando: « Ce film n’est pas seulement
un biopic. C’est loin d’être un documentaire et grâce à Sveva Alviti, qui s’est littéralement réincarnée en Dalida, c’est un vrai film, qui a du souffle et une âme et qui fait vibrer le spectateur.
Sveva est Dalida. » C’est aussi l’avis de Lisa Azuelos qui déclare: « J’ai été conquise dès le casting de sélection. Elle a chanté « Je suis malade » et c’était tellement
bouleversant qu’à la fin toute l’équipe s’est levée en larmes. »
Le casting est bluffant. Jean-Paul Rouve dans le rôle de Lucien Morisse, patron d’Europe 1, Patrick Timsit dans le rôle de Bruno Coquatrix, Vincent Perez dans le rôle d’Eddie Barclay, le célèbre
producteur de disques, Riccardo Scamarcio dans le rôle d’Orlando, le frère de Dalida et de Nicolas Duvauchelle dans le rôle du Comte de Saint-Germain. Jean-Paul Rouve est exceptionnel dans le rôle de
Lucien Morisse, le patron d’Europe 1 qui découvrit Dalida, fut son pygmalion et en fit une vedette grâce au matraquage sur les ondes. Une technique de marketing dont il fut, en quelque sorte, le
précurseur. Dalida, elle-même était une femme moderne, libre, à la recherche éperdue de l’amour. C’est un personnage romanesque et touchant, qui eut un destin tragique et qui avait comme hantise,
selon son frère de ne pas devenir une caricature de Dalida.
Après l’avant-première à l’Olympia, lieu mythique où Dalida donna de nombreux concerts, un After eut lieu au Club Hausman. After auquel assistèrent les acteurs du film, la réalisatrice et beaucoup de
stars et de producteurs du 7° Art.
Plusieurs décennies après sa disparition, Yolanda Cristina Gigliotti, la petite fille du Caire, à la sensibilité exacerbée, est toujours présente. Ses chansons sont toujours diffusées dans les
discothèques et sur les ondes et elles font un tabac. C’est une icône et elle est intemporelle et éternelle. Il y a fort à parier que le film soit plébiscité par le public et explose au
box-office. En tout cas, il le mérite.
Dalida. Un film de lisa Azuelos. Sortie le 11 janvier 2017
Catherine Merveilleux
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