Le concept est simple. Il est révolutionnaire et tout à fait en phase avec notre époque où l’on intragramise tout ce qui nous plaît et où l’on fait spontanément un selfie de tout ce qui nous paraît digne d’intérêt. Le concept répond aussi à un besoin. Souvent lorsque l’on dîne au restaurant, on découvre un vin inconnu, séduisant qui nous plaît et l’on a envie d’en savoir plus à son sujet. Grâce à Twil, fini les coins de nappes sur lesquels il n’y a pas d’autre alternative que de gribouiller le nom du vin fraîchement dégusté. On scanne l’étiquette avec son portable, on twil et on entre en contact direct avec le producteur ! C’est en quelque sorte le le Shazam du vin. En utilisant l’application Twil, un lien interactif s’établit immédiatement avec le vigneron producteur du vin dont l’étiquette a été prise en photo. Le consommateur reçoit en un temps record, un maximum de renseignements sur l’étiquette scannée. Il peut aussi commander le vin choisi et se le faire livrer à la maison, sans intermédiaires. Ce qui diminue bien évidemment le prix de revient de la bouteille sélectionnée. L’avantage est double : les vignerons peuvent se concentrer sur leur cœur de métier (la vigne) et les amateurs de vin peuvent dénicher des nouveautés sans perdre de temps.
Lancée en 2016 par Erwann de Barry, Twil est une application de reconnaissance des vins par les étiquettes. « J’aime un vin, je twil et je rentre en contact avec le producteur pour commander des bouteilles en ligne ». Cette application fédère un réseau de 2 000 petits producteurs et leur donne ainsi accès au e-commerce. Quelques chiffres : plus de 70 000 bouteilles vendues en 2017 en direct avec les vignerons. Une équipe de 12 passionnés. 100 000 téléchargements de l’application. La start-up installée en région parisienne, à Gennevilliers vient de s’implanter dans le quartier d’affaires de la Joliette, aux Docks à Marseille.
Catherine Merveilleux
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