Le Jour et La Nuit
Le Jour et La Nuit

Un professeur décapité. A qui la faute ?

Il s’appelait Samuel Paty. Il sortait du collège où il enseignait l’histoire. Il avait 47 ans. Il est mort, décapité pour avoir fait un cours sur la liberté d’expression et la liberté de la presse et pour avoir montré les caricatures du prophète Mahomet publiées par Charlie Hebdo avant le massacre perpétré au sein de sa rédaction, il y a 5 ans.

Un acte d’une barbarie inouïe. Un hommage national devrait être rendu dans les prochains jours à cet enseignant qui subissait une cabale, qui avait reçu des menaces depuis plusieurs jours et qui était victime de diffamation sur les réseaux sociaux. Qu’a fait la justice auprès de laquelle il avait porté plainte, qu’a fait sa hiérarchie, qu’a fait le syndicat informé de ses problèmes ?

Depuis des années, l’Education nationale est dans le déni. Le mot d’ordre est « pas de vagues ! ». Des pans entiers du programme sont censurés ou passés sous silence. Il ne faut plus aborder le problème de la Shoah, ne plus lire certains ouvrages, ne plus montrer de photos d’églises, ne plus organiser de fête de Noël… Certains sujets sont tabous et certains auteurs sont diabolisés. Pourtant au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, il y a 5 ans, une circulaire ministérielle bien intentionnée avait demandé aux enseignants d’observer une minute de silence en hommage aux victimes et déjà à cette époque le refus des élèves dans certains quartiers et dans certains établissements d’observer cette minute de silence avait révélé l’importance de la problématique et le choc des cultures.
Que l’on aime ou pas le style Charlie Hebdo, le blasphème n’est pas en France un délit et les catholiques ont souvent été la cible de l’esprit caustique de la rédaction de Charlie Hebdo et de son esprit anticlérical.
On peut ne pas apprécier ces caricatures, mais rien ne justifie de tels actes de barbarie.
Cet acte d’une violence insupportable, inhumaine, inconcevable qui glace le sang, interpelle et oblige à se poser ces questions : Mais comment a-t-on pu en arriver là ? A qui la faute ? Les professeurs doivent-ils s’autocensurer et céder à la pression du terrorisme ?
La faute, c’est indéniable, incombe aux politiques et aux intellectuels de la gauche caviar  qui ont, à chaque attentat terroriste, parlé d’acte de déséquilibrés au lieu de parler d’acte de terrorisme de l’Islamisme radical. Parler d’Islamisme radical, de Salafisme était tabou. Malheur à celui qui dérogeait à la loi du silence. A chaque attentat, le mot d’ordre était : attention pas de stigmatisation ! Pas d’amalgame ! Malheur à celui qui se permettait de s’insurger contre les massacres sanglants, de compatir au sort des victimes et de s’interroger sur une gestion irrationnelle, sauvage et sans contrôle de l’immigration. Il était taxé  d’islamophobie et de racisme.


Bien évidemment, il n’est pas question d’interdire l’immigration, mais de la réguler et de n’accepter que des postulants dont on connaît l’identité et qui font le choix de venir en France parce qu’ils adhèrent au mode de vie à la Française et aux lois françaises.

L’assaillant du professeur, âgé de 18 ans, était Tchéchène et porteur d’un titre de séjour depuis le 4 mars dernier, né à Moscou avait le statut de réfugié politique. Vu le profil du personnage, l’on conçoit que les Russes n’avaient pas envie de le garder ! Que venait-il faire en France s’il n’adhérait pas à l’esprit du Pays des Lumières ?

 

Bien évidemment, il n’est pas question d’amalgame et de confusion entre nos concitoyens français de confession musulmane qui travaillent en France, éduquent leurs enfants et ces « prétendus » réfugiés qui ne viennent en France que pour toucher des allocations ou perpétrer des attentats terroristes. Il faut désormais que l’immigration soit moins chaotique, plus régulée et mieux cadrée et que tous les délinquants non Français qui dérogent à la loi française, surtout par des actes violents et qui n’adhèrent pas à ses lois soient expulsés immédiatement manu militari. Nos frontières ne doivent plus être des passoires.

Il faut faire bloc pour défendre la laïcité à l’Ecole et dans la République. La religion appartient à la sphère privée et ne doit pas déborder sur la sphère publique. Le temps est venu de passer à l’action et d’être énergique. Il est temps d’arrêter d’allumer des bougies aux fenêtres, de déposer des fleurs et des peluches sur les scènes de crime. Il faut être énergique et intransigeant sur la laïcité dans la sphère publique. Il est fini le temps des bisounours !


Catherine Merveilleux


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