Le Jour et La Nuit
Le Jour et La Nuit

Un  one  man  show  de  Philippe Caubère, le Bac 68

Seul en scène, Philippe Caubère, dans un décor spartiate et dépouillé, nous emmène avec lui à la recherche du temps perdu, très exactement en cette année 1968 où la France voyait exploser les carcans d’autrefois, les préjugés et où la Bourgeoisie, médusée voyait l’apparition des cheveux longs, de la drogue, des prêtres ouvriers, des utopies libertaires. C’est à pleurer de rire et surtout c’est une fresque de société caustique et sans concessions de la Révolution culturelle de mai 1968.

 

 

C’est vraiment un morceau d’anthologie, qui a pour ambition de raconter aux jeunes gens comment leurs parents ou leurs grands-parents ont passé leur Bac en cette année 68, si spéciale. Philippe Caubère acteur, auteur, metteur en scène et artiste hors-normes interprète tous les personnages. Il est à la fois Ferdinand, le cancre qui rêve de faire du théâtre, Claudine sa mère castratrice, imbue de préjugés et de certitudes, atteinte de paraphrasie, qui veut qu’il passe d’abord son Bac. Il est est aussi la femme de ménage et le malheureux professeur, qui ne peut que constater l’échec de l’Ecole de Jules Ferry, effondré par l’ignorance abyssale du jeune adolescent à qui il fait passer le Bac.
Episode crucial de l’Homme qui danse, le Bac 68 permet à Philippe Caubère de se glisser à nouveau dans la peau de son alter ego, Ferdinand Faure, trente-quatre ans après avoir créé La Danse du diable, œuvre autobiographique, qui retrace la jeunesse d’un jeune homme née à Marseille. Depuis 1970, Philippe Caubère pratique le théâtre en solo après avoir travaillé avec Ariane Mnouchkine près d’une décennie. Son one man show est jubilatoire, génial.

Philippe Caubère est irrésistible. C’est du grand art.
C’est un spectacle qui ressource, qui régénère.
Nous lui attribuons le Bac avec Mention très bien


Catherine Merveilleux

 

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