Michel Onfray © Philip Conrad
Cet essai est visionnaire, pertinent, iconoclaste, non conservateur et montre un esprit critique, libre et non partisan. C’est le travail d’un philosophe, qui analyse son époque et la société qui l’entoure. Résolument républicain, l’auteur est un farouche défenseur de la laïcité menacée par les communautés religieuses et progressistes qui cherchent à imposer leurs diktats et qui, sous prétexte de tolérance, sont d’une intolérance farouche.
« Je suis toujours du côté des femmes, des homosexuels, des laïcs, des Juifs, des libres-penseurs, je n’ai pas changé ; je ne suis pas non plus pour le commerce des corps, la location des utérus et la vente d’enfants, je n’ai pas changé ; je suis toujours athée et j’estime que toutes les religions font mauvais ménage avec la démocratie et la liberté. Je n’ai pas changé, mais le monde a changé. (…)»
Considéré comme conservateur par ses détracteurs, Michel Onfray démontre à travers cet essai brillant et perspicace que ce sont au contraire ceux qu’il appelle les progressistes qui manquent d’ouverture d’esprit car ils prônent des paradigmes dignes des républiques bananières les plus liberticides.
Très étayé d’exemples et de références historiques et philosophiques, ce huitième volet du journal de Michel Onfray est une réflexion philosophique et historique sur la démocratie et l’avenir de nos sociétés démocartiques.
Le journal de Michel Onfray a été commencé en 1991. Depuis le monde a changé. Dans cet essai, l’auteur se demande si lui a aussi changé. Il constate qu’il a perdu ses illusions mais pas ses valeurs et ses idées. Homme de Gauche en 1981 mais jamais d’extrême gauche, il constate qu’il ne se reconnaît plus dans la Gauche d’aujourd’hui mais qu’en fait, c’est la Gauche qui a perdu ses valeurs. Son introspection est par extension une réflexion globale et approfondie de la société qui est la nôtre.
Michel Onfray est un philosophe français, qui a fondé l'université populaire de Caen. Il intervient aussi fréquemment sur les plateaux de télé. Il critique et pourfend depuis des années l'enseignement de la philosophie tel qu'il est dispensé du lycée à l’université car il le juge obsolète. Nietzschéen, il se veut à la fois «hédoniste, défenseur de la liberté et athée» et se considère comme «un anarchiste conservateur», qui venu du peuple, défend le Peuple. C’est pourquoi il dénonce avec virulence l’hypocrisie des progressistes qui prétendent défendre le Peuple.
La Foudre gouverne le monde.
Editions Albin Michel
Date de parution 15 mai 2024
Catherine Merveilleux
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Touche pas à mon Toursky, sans lequel le coeur de Marseille ne bat plus.
Parce que le projet de la ville est destructeur d’un haut lieu culturel symbolique, alors que celui du Toursky est toujours autant porteur de vie et d’espoirs. Parce que le Toursky se
mérite.
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