Le Jour et La Nuit
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Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal

«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.»

Albert Einstein

 

Le génocide des chrétiens d’Orient, la montée de l’antisémitisme et la montée de la barbarie, de la délinquance et du terrorisme dans l’indifférence générale et un silence assourdissant montrent que l’avenir de nos démocraties semble bien compromis.

La plupart de nos politiques tremblent devant les Djihadistes, les lobbies, les syndicats, les communautés et refusent de prendre les mesures qui s’imposent face à la recrudescence des actes de Barbarie, de violence et le non-respect des règles éthiques et citoyennes les plus élémentaires. C’est celui qui est le plus violent qui l’emporte comme dans le récent conflit qui a opposé les chauffeurs de taxis aux conducteurs de Uber.
En ce qui concerne les agriculteurs, qui sont les forces vives de notre Nation, il a fallu que ces hommes et ces femmes qui travaillent durement, mais en silence, se mettent en colère et bloquent les routes pour qu’on les prennent en considération. Certains sujets sont tabous, voir dangereux à traiter. Le sujets de l’immigration, de la G.P.A. ou de la religion par exemple sont des sujets sensibles, scabreux, voire explosifs, sans vouloir faire de jeu de mots.
Celui qui n’accepte pas une immigration sauvage, non maîtrisée, alors que la France est exsangue et sera incapable dans un avenir très proche de payer les retraites de nos Anciens et de rembourser les prestations médicales de nos concitoyens est taxé de conservateur, de sans-cœur, pour ne pas dire de suppôt du diable ou d’activiste du Front National.
Gouverner, c’est prévoir et laisser la France tel un bateau ivre, dériver sans personne au gouvernail et sans projet sociétal à long terme est criminel. Actuellement, les problèmes se règlent dans l’immédiateté, dans l’urgence, sous la menace, l’urgence, la pression ou la peur. C’est le règne du terrorisme. Les politiques laissent faire pour ne pas déplaire aux lobbies, aux communautés, aux syndicats et pour ne pas perdre d’électeurs. Nos concitoyens vaquent à leurs occupations, gèrent un quotidien parfois difficile. Ils sont parfois obligés de gérer des urgences et des problèmes vitaux de subsistance. Certains ne vivent pas, mais survivent car leur quotidien est obscurci par des problèmes insurmontables et difficiles à résoudre. Eux sont responsables, mais pas coupables. Quant à nos politiques, ils sont responsables  et coupables car c’est leur job d’être visionnaires et d’anticiper les problèmes pour les résoudre et malheureusement, il faut sérieusement anticiper et gérer ces situations de crise car nous courons à la catastrophe. Comme l’a si bien dit Einstein, «Le monde sera détruit par ceux qui laissent faire le mal sans rien faire.» Nous sommes tous responsables, mais les  politiques sont d’autant plus responsables et coupables qu’ils ont le pouvoir et le devoir de veiller à l’intérêt général et non pas seulement à leur intérêt particulier et personnel. Arrêtons de fermer les yeux et de ne pas nous sentir concernés lorsque la menace, ne nous touche pas directement. Le texte du théologien allemand Martin Nielmöller qui s’opposa à l’Holocauste des Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale devrait nous pousser à réfléchir et à nous questionner sur notre silence criminel.

 

«Quand ils sont venus chercher les Communistes,
Je n’ai rien dit
Je n’étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les Syndicalistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venu chercher les Juifs,
 Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les Catholiques,
Je n’ai pas protesté,
Je n’étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.»

 

A méditer.

Catherine Merveilleux

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