Les SS voulaient créer une race supérieure. La seule race qu’ils aient créée, c’est la race des orphelins.
A travers la voix de la narratrice Hildegard Müller, c’est la voix de 22 000 enfants fabriqués par le 3° Reich qui s’exprime. A soixante-seize ans, Hildegard sait à peine lire et écrire et engage un homme pour écrire son journal car elle a besoin avant de mourir de dire à ses enfants d’où ils viennent, même si comme elle le dit, c’est de nulle part. Elle n’a pas de parents. Elle n’a que des géniteurs, de bon Aryens drastiquement sélectionnés par le troisième Reich pour créer des enfants purs et Aryens. Le livre d’Oscar Lalo est un hommage à ces grands oubliés de l’histoire, ces enfants devenus indésirables après la Seconde Guerre mondiale. Peu de personnes se sont penchés sur le destin de ces enfants traumatisés qui conservent en eux des séquelles irrémédiables et qui comme Hildegard Müller n’ont jamais pu se reconstruire.
Le roman d’Oscar Lalo est bouleversant. Avec justesse, sans pathos, il lève un voile sur un sujet méconnu et tabou de la Seconde Guerre mondiale, celui des enfants nés dans les Lebensborns.
Catherine Merveilleux
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Le nouveau thriller de l'auteur des Rivières pourpres vient de paraître aux éditions Albin Michel. Maître du suspens, l’auteur nous offre comme à son habitude un page Turner passionnant.
«Cette histoire est entièrement imaginée puisque je l’ai vécue d’un bout à l’autre.», nous prévient Raphaël Enthoven en exergue de son premier roman « Le temps gagné ».
Le bonheur, c’est toujours pour demain. Sandrine a hâte d’être à demain car elle souffre de sa solitude. Dans son roman «J’ai hâte d’être à demain», Sandrine Sénès décrit avec beaucoup d’empathie, d’humanité et d’humour, les attentes d’un bonheur qui n’arrive jamais. C’est plein d’amour, de tendresse et cela pétille comme du champagne !
Une chronique contemporaine, drôle et tendre sur l'amour, les couples et la solitude.
Gwenn a 30 ans. Elle est belle, libre, pleine d’humour, aussi borderline que désespérée, aussi pleine d’appétence de la vie que démoralisée. Elle a toujours rêvé d’être Isabelle Huppert, c’est pour cette raison qu’elle est montée de Marseille à Paris. Elle a enchaîné les castings, mais en attendant la gloire, elle travaille dans un sex-shop à Pigalle, parfait poste d’observation de ses semblables qu’elle croque avec humour et tendresse dans son journal intime où elle raconte, entre autres, sa vie nocturne, ses virées, ses amours, ses rêves.
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