Dans cette période très particulière, il faut rester positif et chercher à tout prix à être heureux. Il faut profiter de la vie. Ne pas rêver de ce qui n’est pas possible, mais profiter de ce qui l’est, si l’on veut lutter contre le Coronavirus et surtout contre le stress et la dépression.
La Pandémie du Covid_19 nous pousse à nous interroger sur l’essentiel, à chercher ce qui est la substantifique moelle de la vie. Personnellement, j’ai toujours su
saisir les opportunités qui m’étaient offertes de profiter de la vie : voyages, fêtes, réunions entre amis, en famille. J’ai toujours eu conscience de ma chance. J’ai toujours eu conscience qu’il
fallait vivre comme si je devais mourir demain sans procrastiner, sans différer au lendemain le plaisir que je pouvais avoir le jour même. J’ai cependant toujours eu l’intuition fulgurante et
récurrente que tout ce qui faisait mon quotidien et me paraissait normal et naturel pouvait brutalement disparaître du champ des possibles.
Aujourd’hui, le confinement redonne du sel à ce qui nous semblait naturel avant la Pandémie : aller prendre un verre, voir un film, sauter dans un avion, partir au bout du monde à Tahiti, aux
Seychelles ou en Thaïlande ou tout simplement regarder un coucher de soleil sur la plage ou un enfant qui joue les pieds dans le sable. Dorénavant les avions sont à l’arrêt, les plages sont fermées
et interdites et il paraît fou de faire le moindre projet de vacances. Il est interdit de travailler, de faire du sport… et la liste n’est pas exhaustive.
Malgré cette paralysie brutale, il ne faut pas éprouver de frustration. De simples petits bonheur sont possibles. Lire le livre que l’on avait jamais eu le temps de lire, profiter de sa famille, communiquer même de loin avec ses amis, avec ceux que l’on aime. Faire son introspection, voir le film ou la série que l’on n’avait jamais eu le temps de voir. Personnellement j’ai vu la Casa de Papel que je n’avais jamais eu le temps de voir, faute de temps. Je lis. Je fais du Fitness. Bref, le bonheur, c’est ici et maintenant et après cette parenthèse surréaliste du confinement, la saveur de retrouver tout ce que l’on considérait comme acquis et normal sera encore meilleure. Les retrouvailles avec ceux dont l’on a dû être séparés seront extraordinaires et l’on se rendra compte de la chance toute simple que l’on a d’exister, de respirer et d’avoir survécu, indemnes et sans avoir perdu d’êtres chers à ce cataclysme sanitaire et à cette tragédie qui faucha tant de vies. Embrasser un enfant sans avoir peur de le contaminer ou d’être contaminé, se plonger dans une eau transparente turquoise débarrassée de toute pollution, boire un café face à la mer, marcher dans le sable seront la quintessence du bonheur. Marcher, nez au vent dans la campagne sera l’accomplissement nec plus ultra de nos rêves les plus fous.
Le fait tout simplement d’aller où l’on veut quand on veut sans s’auto-signer une dérogation de sortie d’une heure nous paraîtra un luxe infini et inestimable. La liberté n’est-elle pas le plus cher
de nos biens et la clef du bonheur ? Soyons épicuriens et hédonistes et profitons dès le 11 mai de notre liberté partiellement retrouvée en attendant des jours meilleurs…
Catherine Merveilleux
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