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Pourquoi Michèle Rubirola démissionne-t-elle de son poste de maire ?

Michèle Rubirola, première femme à avoir été élue maire de Marseille jette l’éponge et démissionne. Ce n’est pas vraiment une surprise car la rumeur circulait déjà depuis plusieurs mois dans le microcosme politique marseillais. En tout cas c’est un véritable coup de théâtre et une grande désillusion pour tous ceux qui avaient voté pour elle.

 

 

Lorsque le 15 décembre, j’ai reçu un mail laconique me conviant à une conférence de presse de Michèle Rubirola dans la journée même à la mairie, dans l’ancienne salle des délibérations, sans en préciser l’objet, je me suis dit : « ça y est Michèle Rubirola démissionne ! » Ce qui s’est avéré exact. C’est donc dans une salle pleine à craquer, sans distanciation sanitaire réglementaire, eu égard à la crise du Covid, les journalistes et les photographe serrés les uns contre les autres, que la première magistrate de la ville a jeté l’éponge et déclaré forfait. La première raison invoquée est son état de santé. Michèle Rubirola a rappelé que le 14 septembre dernier, elle avait subi une opération chirurgicale, suivie d’une convalescence, que cela limitait l’énergie qu’elle pouvait mobiliser pour se consacrer à ses missions car être maire de Marseille c’est donner 300% de son temps, ce que son état de santé, selon elle, ne lui permettait plus.


Elle a aussi expliqué son départ par le fait que Marseille était dans une situation catastrophique semblable à celle qu’elle avait connue en 1945 et qu’elle était sur le point de sombrer. Elle a notamment fait allusion au passif laissé par la précédente municipalité, aux ressources exsangues et à l’état de pauvreté de la Cité Phocéenne, l’une des plus pauvres de France où se conjuguent crise sanitaire, crise sociale et crise financière… Ce qui semble paradoxal car un capitaine ne quitte pas son navire lorsqu’il est sur le point de sombrer.
« Il y a en médecine les spécialistes du temps long et les urgentistes. Je suis de la première catégorie. Et c’est de la seconde dont nous avons besoin », a-t-elle ajouté. Sa démission s’explique aussi par sa récente nomination, le 4 décembre dernier, à la tête de l’Assistance publique, Hôpitaux de Marseille (AP-HM) et le fait qu’elle souhaite se consacrer à cette mission. Or, la question se pose. Pourquoi a t-elle accepté un poste aussi important si sa santé est fragile ? Fait encore plus paradoxal, elle souhaite garder en cumul, le poste de premier adjoint. Cela laisse perplexe…


Elue en juillet dernier Michèle Rubirola, novice en politique, tête de liste du Printemps marseillais, liste d’union de la Gauche, n’a été maire que six mois et n’a fait que de brèves apparitions publiques. Lors de la conférence de presse, elle a émis le souhait que Benoît Payan lui succède. « Nous formons un binôme et je souhaite que notre binôme continue mais s’inverse » a t-elle déclaré.
Première femme élue Maire de Marseille, celle qui mit fin à 25 ans de règne de la droite a aussi démenti les rumeurs qui faisaient allusion à un deal entre elle et Benoît Payan qui aurait stipulé que son premier adjoint lui succèderait quelques mois après son élection.

« Je souhaite que l’on inverse le binôme pour que nous soyons plus efficaces dans l’intérêt de la Cité Phocéenne » a t-elle expliqué.
Ce qui est certain c’est que beaucoup d’électeurs ont voté pour elle car elle incarnait un renouveau, parce qu’elle était issue de la Société Civile, parce qu’elle n’était pas une apparatchik, parce q’elle était écologiste et surtout parce qu’elle était une femme. Ils n’auraient pas voté pour un apparatchik socialiste en tête de liste. Beaucoup de Marseillais se sentent aujourd’hui floués.


Michèle Rubirola souhaite que Benoît Payan lui succède, mais ce sera le conseil municipal de lundi prochain qui entérinera ou non son désir de façon démocratique par un vote.


Catherine Merveilleux


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