© André Kertész. Coco Chanel – Années 30
© Le Palais Galliera à Paris 16
L’élégance est intemporelle et éternelle. La couturière Gabrielle Chanel en est l’incarnation. Icône de la mode, elle eut très tôt l’intuition de révolutionner le monde de la haute-couture en créant des vêtements, des accessoires, des parfums qui perdurent à travers les années comme la petite robe noire, le sac 2.55 ou le fameux parfum numéro 5 immortalisé par Marilyn Monroe qui révéla à un journaliste en 1954 qu’elle avait pour habitude de dormir avec seulement quelques gouttes de Chanel n°5.
A l’époque où Paul Poiret domine la mode féminine, Gabrielle Chanel, va dès 1912, à Deauville, puis à Biarritz et à Paris, révolutionner le monde de la couture.
Gabrielle Chanel consacra sa vie à créer, perfectionner et promouvoir une nouvelle forme d’élégance fondée sur la liberté de mouvement, une attitude
naturelle et désinvolte, un chic subtil éloigné des extravagances, un style intemporel pour une femme nouvelle.
Tel est son « manifeste de mode », un héritage incontournable et plus que jamais d’actualité que le Palais Galliera présente aujourd’hui.
© Henry Clarke. Anne Sainte Marie en tailleur Chanel 1955
Dès le début de sa carrière, dans les premières années du xx e siècle et jusqu’à la fin
de sa vie, Gabrielle Chanel s’élève contre la mode imposée par son époque. Le style de Chanel réside dans les principes de confort et de respect de l’anatomie féminine. Dès le début de sa
carrière, Gabrielle Chanel s’inscrit en totale opposition avec la mode de son époque soumise au passage des tendances et à une expression stéréotypée de la féminité.
Première à porter ce qu’elle crée, ses choix reflètent ses propres goûts. Dans les années 1910, ils sont aussi inspirés par l’esprit de liberté qui caractérise la vie mondaine à Deauville,
où elle ouvre une boutique en 1912, puis Biarritz où elle installe sa maison de couture en 1915. Première aussi à percevoir les évolutions qui se font jour après la Première Guerre mondiale,
elle s’inscrit contre tout ce qui entrave le mouvement et déséquilibre la ligne. Rejetant tout ornement superflu, elle propose des formes simples empreintes de naturel, des vêtements souples et
fluides qui respectent le corps des femmes et leur accordent la capacité à se mouvoir avec aisance. Cette conception caractérisée par un étonnant mélange de dépouillement et de précision,
pose les bases d’une élégance nouvelle qu’elle défendra tout au long de sa carrière. Chacune de ses créations, vêtement, accessoire, bijou, parfum, appartient à cette même vision s’inscrivant
bien au-delà d’un phénomène de mode éphémère.
© Henry Clarke Anouk Aimée 1963 et © Steichen. Lee Miller 1928
La première partie de l’exposition évoque ses débuts avec quelques pièces emblématiques dont la fameuse marinière en jersey de 1916. Elle suit l’évolution du
style de Chanel des petites robes noires et modèles sport des Années folles jusqu’aux robes sophistiquées des années 30. Une salle est consacrée au N° 5 créé en 1921, quintessence de l’esprit
de « Coco » Chanel.
Le parcours est articulé en dix chapitres ponctués par dix portraits photographiques de Gabrielle Chanel qui illustrent combien la couturière a incarné sa marque. Thématique, la seconde partie de
l’exposition invite à décrypter ses codes vestimentaires : tailleur en tweed gansé, escarpin bicolore, sac matelassé 2.55, couleurs noir et beige bien sûr, mais aussi rouge, blanc et or... sans
oublier les bijoux fantaisie et de haute-joaillerie indispensables à la silhouette de Chanel.
Exposition organisée avec le soutien de Chanel
Exposition du 1° octobre 2020 au 14 mars 2021
Catherine Merveilleux
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Président de Gimdis, société de marketing événementiel et de distribution de vins et de champagnes haut-de-gamme, Marc Gimenez a un sens du relationnel hors du commun lié à un moral et à un optimisme à toute épreuve. Alors que la pandémie du Covid_19 a lourdement impacté le monde de l’événementiel, de la restauration et que le chômage frappe ces secteurs fragilisés par cette crise sans précédent, ce battant a envie de faire passer un message positif d’espoir et d’insuffler à ceux qui se retrouvent licenciés ou dans une situation critique un peu de l’énergie et des ondes positives dont il déborde.
L’Appel du 18 juin 2020. C’est au Palais de la Bourse, le 18 juin dernier, que vient d’avoir lieu le 1er événement du Syndicat des Activités Evénementielles, créé en mars 2020 pour défendre la reprise d’activité à la suite de la Pandémie du Covid_19. L’événement fut un événement pilote organisé dans le respect intégral des nouvelles règles sanitaires.
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