Week-end d'inauguration à Aix : ECRIN - 1024 Architecture © Brice Robert
Le Plaisir est depuis la Nuit des temps un objectif que les hommes et les femmes cherchent à satisfaire. Cependant toutes les formes de plaisir sont-elles acceptables ? Y a-t-il des normes ? Le plaisir est-il dissociable du désir ? Peut-on trouver son plaisir au détriment de l’Autre, en le dominant ? Certaines recherches de plaisirs sont-elles artificielles et illusoires notamment à l’ère du numérique et des réseaux sociaux où les algorithmes et les influenceurs sur le Web créent des désirs de plaisirs mainstream ou consuméristes superfétatoires et artificiels. Dans le monde numérique qui est désormais le nôtre, les enjeux politiques, capitalistes, éthiques et sociaux sont de plus en plus nombreux.
L’objectif de cette biennale est de réfléchir et de travailler autour du plaisir et de s’interroger sur l’essentiel, sur ce qu’il s’agit de préserver dans notre société numérique en pleine mutation car la fonction de l’Art est entre autre de repenser le monde et de la mettre en perspective. C’est donc sur la thématique du Plaisir, en explorant les arts visuels, les arts sonores et le spectacle vivant que la Biennale s’est penchée. Elle a pour cela investi l’espace public et a donné la parole à des artistes nationaux et internationaux d’horizons très différents.
Après avoir réuni Plus de 98 000 personnes, lors de sa troisième édition, la Biennale des Imaginaires numériques revient du 7 novembre 2024 au 19 janvier 2025 à Aix-en-Provence, Marseille, Avignon, Istres et Arles. Soit 3 mois de programmation avec en point d’orgue: une grande soirée d’inauguration le 7 novembre à la Friche de la Belle de Mai et un week-end inaugural à Aix-en-Provence le vendredi 8 et le samedi 9 novembre de 19h à 23h avec un parcours d’installations lumineuses dans le centre ville d’Aix-en-Provence qui a mis en symbiose création contemporaine et architecture.
Exposition PIB : Plaisir Intérieur Brut
Filip Custic
Filip Custic travaille avec la photographie, la performance, la sculpture et la vidéo afin d’ aborder des thèmes liés à l’identité, au corps et à notre relation avec la technologie.
Jeanne Susplugas
Le travail de Jeanne Susplugas nous plonge dans un univers engagé, de l’ordre du sensible qui explore différentes formes et stratégies d’enfermement. Elle interroge les relations de l’individu à lui-même ainsi qu’à l’autre, face à un monde obsessionnel et dysfonctionnel.
Exposition DerniersDélices
Smack
Smack, le trio primé d’artistes numériques Speculum travaille avec l’imagerie générée par ordinateur et l’animation 3D. Il produit des films et des vidéos inspirés par la culture contemporaine. Leurs œuvres explorent le consumérisme, la surveillance, l’omniprésence du branding et l’identité personnelle. Ils présentent un triptyque de trois animations vidéo chacune jouée en boucle représentant les vices et les angoisses de notre monde contemporain
Claudie Gagnon
Ses créations, mêlant ludisme et poésie, sont à la fois fascinantes et troublantes. Elle présentes des objets choisis pour évoquer la vie terrestre, ses plaisirs, ses excès et la volupté. Le temps qui passe ainsi que la destruction inéluctable de la matière est aussi opposé aux plaisirs.
Dans les deux cas, il s’agit d’un miroir qui reflète notre société et qui nous fait nous interroger sur le monde dans lequel nous avons envie de vivre dans le futur.
Exposition Environnements virtuels
Boris Labbé
Formé à l’École supérieure d’art de Tarbes puis à l’École de cinéma d’animation d’Angoulême, Boris Labbé a reçu le Grand Prix à la biennale de Venise
Les expositions d’Aix-en-Provence pourront être visitées du 7 novembre 2024 au 19 janvier 2025 à la Galerie 3 bis f1, à la Galerie de la Manufacture et à l’Amphithéâtre de la Manufacture, Galerie Méjanes, Galerie 21 bis Mirabeau, Musée des Tapisseries, et au Pavillon de Vendôme.
Exposition au Musée du pavillon de Vendôme : Charnelles Interbioformae
Oeuvres de Yosra Motjahedi ©CatherineMerveilleuxJNP
Yosra Mojtahedi
Elle est née à Téhéran, en 1986 et est diplômée du Fresnoy-Studio national des arts contemporains en 2020. Son travail explore l’intersection entre l’art, la science et la technologie, avec un accent sur la «soft robotique». Ses installations sculpturales sous forme des «machines-humains» ou «corps-fontaines» sont des œuvres sensuelles qui interpellent sur les tabous liés au corps féminin.
Exposition Like moi : Willem Popelier, Rachel M. Chloz, 21 bis cours Mirabeau
Les œuvres de cette exposition sont une interrogation sur notre rapport aux réseaux sociaux qui dévoile les paradoxes de l’auto-représentation et la frontière ténue entre réalité et fiction. Elle met aussi en exergue notre dépendance aux notifications et l’obsession des «likes».Cette exposition offre une vision critique et poétique de notre identité numérique, de la manipulation de l’image, de la quête de validation et de la façon web.dont nous sommes façonnés par les algorithmes et la culture.
Willem Popelier
Willem Popelier dans son exposition «This is a selfie» s’intéresse aux mécanismes et à la politique de la représentation. Il étudie les modes d’utilisation généralement acceptés des photos et la manière dont l’identité est représentée et perçue à travers la photographie. Il donne régulièrement des conférences et des ateliers sur l’image omniprésente, les selfies, la mise en œuvre de la recherche artistique, etc.
Rachel M. Chloz
Rachel M. Chloz, auteur est fascinée par le travail et l’impact des influenceuses sur les réseaux sociaux. Son exposition est un travail sur une influenceuse réelle et une influenceuse qui est un avatar.
Exposition Epique : Maximilian Coprishka au Théâtre de l’Archevêché
Maximilian Coprishka
L’œuvre de l’artiste lituanien Maximilian Coprishka nous immerge dans l’esthétisation de la guerre et le plaisir coupable qu’elle suscite. Entre des vues exubérantes de flammes et d’immenses ondes de choc…
Biennale des Imaginaires Numériques, Catherine Merveilleux, lejouretlanuit.net, Le Jour et La Nuit, Marseille,
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