Dévasté, Dorian se heurte aux imbroglios de la justice et aux stéréotypes de notre société patriarcale qui veulent qu’en cas de séparation du couple, un enfant soit mieux avec sa mère qu’avec son père.
Le match Team Testostérone, Team Oestrogène aura-t-il raison du poids des traditions et des préjugés à une époque où la guerre des sexes fait rage et où en cas de rupture, l’homme est trop souvent considéré comme un mâle toxique et égoïste et un mauvais père qui rabaisse sa conjointe. Laquelle l’accuse même souvent en désespoir de cause de violences physiques.
Le livre de Damien Lecamp est un livre puissant, intense qui dépeint les affres et la souffrance d’un père auquel son enfant est arraché contrairement à la Convention de la Haye et qui se bat comme un lion pour obtenir justice. Il somatise même jusqu’à ressentir et à être hospitalisé pour des coliques néphrétiques, douleurs proches d’un accouchement.
A l’heure de #Metoo et du Girl Power, à l’heure où une nouvelle tendance veut déconstruire le père, le roman de Damien Lecamp a pour ambition de reconstruire le père qui n’a pas qu’un second rôle, même si ce n’est pas lui qui a porté l’enfant, lors de sa gestation. Il réhabilite le père placé d’emblée sur le banc des accusés ou sur le banc de touche, lors d’une séparation.
Dans ce livre non seulement bouleversant, Damien Lecamp manie à merveille l’autodérision et l’humour caustique. Certains passages comme ceux qui dépeignent les imbroglios de la Justice, le passage au commissariat et le portrait de son avocate sont de purs moments d’anthologie et si le lecteur a parfois les larmes aux yeux lorsque l’auteur décrit sa souffrance et son désespoir, il pleure souvent de rire lorsque l’auteur exorcise sa douleur par son humour décapant.
Damien Lecamp, plume des ex-Guignols de l’info sur Canal+, est auteur pour des humoristes célèbres, et aussi pour le théâtre ou l’opéra. Un père sur le banc est son premier roman.
Catherine Merveilleux
Un père sur le banc
Roman de Damien Lecamp
Editions Léo Scheer
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Touche pas à mon Toursky, sans lequel le coeur de Marseille ne bat plus.
Parce que le projet de la ville est destructeur d’un haut lieu culturel symbolique, alors que celui du Toursky est toujours autant porteur de vie et d’espoirs. Parce que le Toursky se
mérite.
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