François Prévost-Leygonie et Stephan Archinard réalisateur du film Vancances forcées

Les Rencontres du cinéma de Gérardmer viennent de s’achever en beauté par la projection de «Vacances forcées», une comédie réalisée par François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard avec dans la distribution Clovis Cornillac, Laurent Stocker, Aure Atika et Claïna Clavaron. Une comédie pleine d’ondes positives qui fait du bien, qui redonne le sourire et dont le spectateur ressort en reprenant foi en l’humanité.

Le synopsis est le suivant : Suite à une erreur de réservation, deux familles que tout oppose, ainsi qu’un éditeur un peu snob et l’influenceuse qu’il souhaite publier, sont contraints de partager une sublime maison de vacances. Le choc des cultures est immédiat, entre habitudes incompatibles et personnalités bien affirmées. Pourtant, malgré les tensions et les quiproquos, ces vacances forcées prennent une tournure inattendue et se révèlent une aventure pleine de surprises et d’éclats de rire.

Dans notre société où le fossé se creuse de plus en plus entre les générations, entre les classes sociales et entre les communautés, le film de François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard est un joli message d’espoir car ces personnes qui se retrouvent à l’insu de leur plein gré, contraintes de passer des vacances ensemble et que tout oppose vont finir par se découvrir mutuellement, par se comprendre, par s’entre-aider et par passer les plus belles vacances de leur vie. François Prévôt-Leygonie est un réalisateur, dramaturge et scénariste. Il travaille depuis des années avec Stephan Archinard qu’il a rencontré sur le tournage du film «Le Bossu» réalisé par Philippe de Broca. Ils ont notamment réalisé ensemble «Amitié sincère», «Tout schuss,» «Monsieur je sais tout» et travaillent actuellement sur «Lascaux» qui n’est pas encore sorti , un film sur la découverte de la Grotte de Lascaux par des ados dont l’un sera, le lendemain de leur découverte, déporté à Drancy. Ils ont aussi travaillé sur «Amitiés sincères» mis en scène par Bernard Murat au Théâtre Edouard VII et «Les inséparables» mis en scène par Ladislas Chollat au Théâtre Hébertot. Les deux réalisateurs qui travaillent ensemble depuis des années et en totale synergie se comprennent à mis mot ont créé des personnages aux personnalités bien affirmées en évitant de sombrer dans la caricature.

Les personnages ont tous leur failles et leurs qualités et sont très attachants qu’il s’agisse de l’influenceuse Dolly au nombre pharaonique de followers, de Cyril, un cheminot incarné par Clovis Cornillac, fan de Gérard Lenormand, qui aurait aimé être un artiste mais a manqué sa vocation par timidité et à cause du stress à Laure Atika qui est lumineuse. Laurent Stocker, de la Comédie française dans le rôle d’un éditeur un peu snob est excellent tout comme Claïna Clavaron, elle aussi de la comédie française, dans le rôle de l’influenceuse au millions de followers. Gérard Lenormand dont les chansons ponctuent le film joue son propre rôle dans ce film magique et nostalgique qui aurait pu s’appeler «La Ballade des gens heureux» et dont, comme je l’ai dit, on ressort ressourcé et plein d’ondes positives.

Catherine Merveilleux

Genre : comédie

Scénario et réalisation : François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard

Casting : Clovis Cornillac, Laurent Stocker, Aure Atika, Claïna Clavaron

Sortie en salle : 11 juin

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