Paul, vingt-quatre ans, est un garçon discret qui n’a jamais aspiré à un destin exceptionnel. Il appartient à la génération Z, cette génération sacrifiée qui a connu la crise économique, la pandémie, l’émergence des réseaux sociaux et surtout la précarité. Ses seuls rêves sont relativement raisonnables : en l’occurence, s'acheter un appartement et mener une vie calme et paisible. Injustement licencié, pour faute grave, en l’occurence pour avoir volé dans la caisse du magasin où il travaillait, il se retrouve sans ressources, contraint de devenir travailleur du sexe sur les conseils d'un ami. C’est timidement qu’il entreprend cette nouvelle carrière avant de se prendre au jeu. Il voit alors ses revenus augmenter de manière exponentielle et exploser.
Après s’être attaqué à la menace populiste puis à l’éco-anxiété, Tom Connan poursuit son exploration minutieuse des phénomènes de société et dresse le portrait inquiétant et consternant d’une jeunesse broyée par l’époque, ses mythes, ses dysfonctionnements et ses dérives.
L’auteur nous plonge dans l’univers de la prostitution gay car son héros devient TDS (travailleur du sexe) pour survivre. constate l’auteur. Paul connaît alors une réussite fulgurante car il utilise Hunqs pour trouver ses clients et a pour autre activité OnlyFans où une centaine d’abonnés verse chaque mois de l’argent pour avoir accès à des photos, des vidéos et des live explicites et hot.
Sorti de la précarité et désormais titulaire d’un petit pactole, Paul parviendra-t-il à réaliser ses rêves d’acquérir un petit appartement et de mener une vie calme et tranquille, des ambitions somme toute bien raisonnables ?
Un roman érotique mais aussi le portrait d’une jeunesse sacrifiée et broyée par l’époque contemporaine, ses mythes et le système capitaliste. Une analyse de notre société contemporaine ultra übérisée, caustique et pertinente.
Capital rose
un roman de Tom Connan
Editions Albin Michel
Parution le 21 août
Catherine Merveilleux
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Touche pas à mon Toursky, sans lequel le coeur de Marseille ne bat plus.
Parce que le projet de la ville est destructeur d’un haut lieu culturel symbolique, alors que celui du Toursky est toujours autant porteur de vie et d’espoirs. Parce que le Toursky se
mérite.
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