Qui veut la mort du Théâtre Toursky et pourquoi ?
La Ville de Marseille. Elle exerce contre le
théâtre des représailles politiques indignes qui consistent à rayer 52 ans d’histoire et d’aventures culturelles.
Après plus d’un demi-siècle de travail reconnu et salué par tous et de tous bords, y compris à l’international, au service de l’art, des
artistes et de la culture populaire, la Ville de Marseille, premier financeur et partenaire historique du Toursky avec une subvention à hauteur de 950 000 euros, décide soudain et sciemment
de retirer l’intégralité de cette subvention, cherchant ainsi à le forcer à la cessation de paiement et à la liquidation.
Des méthodes abusives d’une violence extrême.
Du jamais vu dans un état démocratique.
Alors que les arguments de la Ville de Marseille, invoqués pour le retrait total des subventions au Toursky, se heurtent à la réalité de faits contraires, à savoir des
comptes contrôlés, vérifiés, validés et certifiés par un commissaire aux comptes indépendant, lui-même contrôlé et certifié par ses pairs, et sur lesquels la Cour Régionale des comptes n’a jamais
rien eu à redire en 52 ans d’existence, et avec un déficit de 80 000 € pour l’année 2023, supposément accusé par la Ville d’être « abyssal », alors que la Ville a retiré 80 000 € de subvention en 2022 et 80 000 € en 2023, soyons sérieux et
posons-nous les bonnes questions.
Quelles sont les raisons obscures de cet acharnement meurtrier ?
Pourquoi le 14 juin, après 6 mois de promesses la ville revient elle brutalement sur ses engagements de janvier renouvelés en février,
mars, avril… alors que la saison théâtrale bat son plein et que la programmation de la saison prochaine est publiquement annoncée ?
La désinformation comme outil politique ?
La diffusion de fausses informations par l’adjoint à la culture (PCF) est une pratique sortie tout droit des vieux grimoirs de stratégies
politiques pour diaboliser, abattre et dénoncer un coupable imaginaire.
Le flot constant de mensonges envers le Toursky dont l'élu veut détruire l’image pour “s’accaparer les lieux dont il a
besoin", comme il l'a dit clairement à la presse, est édifiant et contraire aux règles démocratiques et républicaines.
Le recours aux mensonges comme outil de contrôle et repris par des militants pour qui seule l’idéologie compte plus que la vérité,
devient un outil de manipulation et d’asphyxie du débat démocratique.
Des élus du printemps marseillais, des citoyens de la société civile, qui voient se dérouler sous leurs yeux l’hallali volontaire et
programmé contre le théâtre le plus populaire de Marseille, dont personne n’ignore aujourd’hui que c’est une vengeance politique se sont entendus dire : « ne te mêle pas de ce
dossier ».
Peur sur la ville et confiscation du débat démocratique ?
Après de multiples tentatives de déstabilisation fallacieuses qui
ont duré un an, n’ayant plus aucun argument valable pour justifier sa politique inavouable de liquider le Toursky pour le récupérer, alors que le théâtre bénéficie d’un bail emphytéotique, la Ville de Marseille signe son assassinat politique en utilisant comme dernière arme déloyale la calomnie et
le mensonge tentant de bafouer l’honneur d’un Théâtre, de son histoire et de toute une équipe.
Tout est orchestré méthodiquement, méticuleusement pour camoufler l’exécution pure et simple du Toursky après la mort de Richard
Martin, son charismatique et emblématique fondateur qui avait déjà été poussé en février 2023 à faire une ultime grève de la faim pour dénoncer les méthodes déloyales employées par
la Ville et qui ont eu des conséquences fatales sur sa vie.
Sans respect depuis pour l’équipe du Toursky (direction et salariés), mais aussi sans respect pour les artistes programmés, sans respect
pour le public très attaché à ce théâtre et à son esprit, sans respect pour les compagnies et les entreprises partenaires du Toursky qui subissent de plein fouet les conséquences de la suppression de
cette subvention historique.
Ces actes sont :
- un abus de pouvoir
- un déni de droit
- une rupture d'égalité
- une rupture brutale et abusive de financement
Nous combattrons ce scandale politique et irons jusqu’aux plus hautes instances de justice pour le
dénoncer et rétablir la justice.
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Léo Ferré et Richard Martin
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