Ci-dessus : René Kraus et Madame le Maire Cécile Helle lors de l'annonce de la venue de Viggo Mortensen
Ce furent aussi des moments intenses et joyeux d’échanges et de convivialité car ces moments de plaisir partagé sont profondément inscrits dans l’ADN des Rencontres du sud. Au delà des films, la cérémonie des Victoires du cinéma, le jeudi 21 mars fut un moment phare avec la découverte du Palmarès.
Le Prix des Montreurs d’images fut attribué à «Un Amor» d’Isabel Coizet. Une mention fut aussi décernée à l’interprétation de Lubna Azabal dans le film «Amal - Un esprit libre» de Jawad Rhalid. Le Prix des lycéens fut attribué à «Notre Monde» de Luana Bajrami. La Victoire 2024 du cinéma, quant à elle, fut attribuée à François Thirriot exploitant à Charleville-Mézières et Sedan et président du Syndicat français des théâtres cinématographiques (SFTC). La cérémonie fut suivie par un dîner de gala à la Chambre de commerce et par un After offert par l’Entraide du cinéma et des spectacles au Délirium.
De nombreux films furent présentés en avant-première au cinéma Vox situé place de l’Horloge, à l’Utopia République et à l’Utopia Manutention et de nombreuses équipes de films vinrent présenter leurs dernières productions pour le plus grand plaisir de tous.
Outre les films en présence des talents, réalisateurs et acteurs, les festivaliers purent aussi voir : Louise Violet d’Eric Besnard, Laroy de Shane Atkinson, Le Moine et le Fusil de Pawo Choyning Dorji , La Petite Vadrouille de Bruno Podalydès, Un Amor d’Isabel Coixet, Dissidente et Le Jeu de la reine de Karim Aïnouz
C’est à l’Opéra d’Avignon qu’une presse conquise, sous le charme et fascinée put rencontrer Viggo Morgensen qui présentait en avant-première son film «Jusqu’au bout du monde». Un film magnifique qui est à la fois un film romanesque, un western et un drame.
Lors de la rencontre presse, Olivier Casas, le réalisateur est accompagné de Michel de Robert dont le film relate l’histoire vraie lorsqu’à 5 ans abandonné avec son frère de 7 ans, ils s’enfuirent tous les deux dans la forêt où ils vécurent 7 ans en autarcie en faisant preuve de capacités d’adaptation exceptionnelles et où ils créèrent un lien fusionnel indéfectible.
Lors de la rencontre presse, Olivier Casas, le réalisateur est accompagné de Michel de Robert dont le film relate l’histoire vraie lorsqu’à 5 ans abandonné avec son frère de 7 ans, ils s’enfuirent tous les deux dans la forêt où ils vécurent 7 ans en autarcie en faisant preuve de capacités d’adaptation exceptionnelles et où ils créèrent un lien fusionnel indéfectible.
Luana Bajrami qui incarnait le rôle de Sophie dans «Portrait de la jeune fille en feu» qui obtint la Queer Palm au Festival de Cannes après Girl de Lukas Dhont et le Prix du scénario la même année vient de réaliser «Notre Monde» et prouve ainsi qu’elle est aussi bonne réalisatrice que bonne actrice. C’est son deuxième long métrage après «La Colline où rugissent les lionnes» et il est fort possible que l’on n’ait pas fini d’entendre parler d’elle car à 22 ans seulement, elle a un potentiel incroyable.
«Les Trois fantastiques» nous relate l’histoire d’une belle histoire d’amitié qui explose lorsque le frère aîné de l’un deux interprété par Raphaël Quenard, qui fait beaucoup parler de lui en ce moment car il vient de remporter un César, sort de prison.
Une Affaire de principe est un film d’Antoine Raimbault et l’histoire racontée est une histoire vraies tirée d’un chapitre du livre «Hold up à Bruxelles, les lobbies au cœur de l’Europe» écrit par José Bové publié aux Editions La Découverte. Tous les faits sont rigoureusement réels.
Ivan Calbérac persiste et signe dans la qualité. Après «L’Etudiante et Monsieur Henri», «Venise n’est pas en Italie» et «La Dégustation», il signe une excellente comédie intitulée n’avoue jamais.
«Le Tableau volé» est le dernier long métrage de Pascal Bonitzer après «Les Envoûtés» avec Sara Giraudeau, Nicolas Duvauchelle et Nicolas Maury. Ce film est inspiré d’une histoire vraie celle d’un tableau d’Egon Schiele dérobé en 1939 pendant la Shoah et découvert à Mulhouse chez un jeune ouvrier.
«Petites mains» est une comédie sociale réalisée par Nessim Chikaoui inspirée par plusieurs histoires vraies. Le réalisateur connu pour son dernier long-métrage «Placés» immerge le spectateur dans l’univers d’un Palace parisien où règne le luxe et le pouvoir de l’argent et où de petites mains travaillent dans l’ombre pour que tout soit parfait pour les clients. Ces femmes de chambre taillables et corvéables à merci sont des invisibles au statut précaire.
Avec Amal, un esprit libre, Jawad Rhalid signe un film courageux où il dénonce la montée de l’Islamisme intégriste dans les établissements scolaires en Belgique où des professeurs désignés par un organisme musulman endoctrine la jeunesse et distille la haine.
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