Renaud Muselier et Christian Estrosi - Crédit photo Claude Almodovar
Dans son discours, Renaud Muselier a rendu hommage à son prédécesseur Christian Estrosi qui a déclaré : « Je quitte la Région avec le sentiment d’avoir accompli
mon devoir ». Le maire de Nice a ensuite chaleureusement félicité son successeur. Investi dès son plus jeune âge en politique, Renaud Muselier, médecin âgé de 58 ans compte diriger la Région en
poursuivant les projets amorcés par son prédécesseur. Il compte aussi changer le nom de la collectivité territoriale dont il prend la direction, tout en gardant les termes Provence, Côte d’Azur et
Alpes qui sont des références mondialement connues qui font fantasmer monde entier.
Longtemps pressenti comme le dauphin de Jean-Claude Gaudin, Renaud Muselier fut son premier adjoint et son bras droit lors de sa première mandature. En 2008, Jean-Claude Gaudin, le soir du résultats
des élections municipales, lui déclara: « La prochaine fois, ce sera toi !» Ancien jeune chiraquien, Renaud Muselier fut président du RPR. En 2002, jeune député plein de fougue, il entra dans le
gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, en tant que secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères auprès du Ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin et reçut le Prix de l’Humour de la presse
en déclarant : « Dominique de Villepin fait tout et moi, je fais le reste ! ». Il succéda aussi à Dominique Baudis à la tête de l’Institut du Monde Arabe. En 2015, il devint vice-président
de la Région, en ayant pour responsabilité et pour tâche de gérer la coordination entre politiques publiques et fonds européens. Pendant les dernières primaires aux élections présidentielles, il
soutenait Sarkozy. Dans son discours d’investiture, le nouveau Président de Région a affirmé qu’il soutiendrait Emmanuel Macron dans l’intérêt de la France, afin qu’il réussisse dans sa mission. Il a
ajouté qu’il souhaitait des débats calmes et apaisés au sein de l’hémicycle du Conseil Régional, a parlé d’union sacrée et souhaité transcender les clivages réducteurs des partis, souvent dérisoires
et souhaité voir disparaître les politiques politiciennes nuisibles à l’intérêt de Marseille, de la France et de la Région.
Catherine Merveilleux
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