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Jusqu’au bout du monde un film de Viggo Mortensen

C’est à l’Opéra d’Avignon qu’une presse conquise, sous le charme et fascinée put rencontrer Viggo Morgensen qui présentait en avant-première son film «Jusqu’au bout du monde». Un film magnifique qui est à la fois un film romanesque, un western et un drame.

Une belle épopée romanesque

 

Avec «Jusqu’au bout du monde», Viggo Mortensen signe son deuxième film en tant que réalisateur après Falling en 2020. Acteur, réalisateur, scénariste, producteur, musicien, photographe, peintre et poète, il a tous les talents et une filmographie impressionnante mais c’est la trilogie du film «Le Seigneur des anneaux» (2001-2003) de Peter Jackson tourné en 2000-2003 qui le fit découvrir au grand public grâce à son incarnation du personnage d’Aragorn. Son rôle de Tony Lip dans «The Green book» de Peter Farrelly marqua aussi les esprits et valut au film de nombreuses nominations aux Oscars et le Bafta du meilleur acteur.

Viggo parle couramment Anglais, Danois, Espagnol et Français et c’est vraiment une star hors-normes qui s’exprime dans un Français impeccable et tout en nuances. Lors de la rencontre presse, il expliqua avec intelligence et passion la gestation de ce film magnifique tourné en grande partie au Mexique et son plaisir d’avoir pu le réaliser car expliqua -t-il, il lui fallut attendre 30 ans avant de pouvoir réaliser son premier film «Falling».

 

 

Le synopsis est le suivant : L’action se passe dans l’Ouest américain, dans les années 1860. Après avoir fait la rencontre de Holger Olsen, immigré d’origine danoise, Vivienne Le Coudy, jeune femme résolument indépendante, accepte de le suivre dans le Nevada, pour vivre avec lui. Mais lorsque la guerre de Sécession éclate, Olsen décide de s’engager et Vivienne se retrouve seule. Elle doit désormais affronter Rudolph Schiller, le maire corrompu de la ville et Alfred Jeffries, important propriétaire terrien. Il lui faut aussi surtout résister aux avances plus qu’insistantes de Weston, le fils brutal et imprévisible d’Alfred. Quand Olsen rentre du front, Vivienne et lui ne sont plus les mêmes. Ils doivent réapprendre à se connaître pour s’accepter tels qu’ils sont devenus…

Viggo Mortensen explique que son film à l’origine s’appelait «The Dead don’t hurt» mais que le titre a changé et qu’en France il est devenu «Jusqu’au bout du monde». «Mon film est plus un film sur l’amour et le pardon et la relation de confiance qu’il doit y avoir dans un couple qu’un film de vengeance» confie -t-il. «Holger Olsen pense qu’il est de son devoir de s’engager. Il laisse Viviennne seule et c’est ce qui provoque le drame. Lorsqu’Holger Olsen revient de la guerre, il pardonne et fait abstraction de ce qui s’est passé et Vivienne lui pardonne. C’est aussi un beau film sur la transmission car le héros apprend à aimer son fils adoptif et ils partent jusqu’au bout du monde.»

«C’est un western car j’ai toujours aimé ce genre de films. C’est pour cela que sur l’affiche il est écrit : «John Ford et Homards Hawks adoreraient ce film». Pour moi ces deux hommes sont des références. A l’origine, je ne devais pas incarner Holger Olsen mais l’acteur auquel je pensais n’était pas libre. Il devait tourner un autre film et les autres acteurs pressentis n’étaient pas disponibles. Il aurait donc fallu attendre jusqu’en 2023 pour commencer le tournage. J’ai donc décidé d’incarner le personnage d’Holger Olsen. Ce fut un plaisir car très jeune j’ai fait de l’équitation et je suis fan de ces films sur la conquête de l’Ouest. »

 

 

«Pour incarner le personnage de Vivienne, Vicky Krieps s’est imposée comme une évidence. Je ne peux pas imaginer une autre actrice pour incarner ce rôle de femme indépendante, libre et forte qui a pour idole, pour héroïne et femme inspirante Jeanne d’Arc dont sa mère lui contait l’histoire en 1838 dans un livre que j’ai retrouvé et qui avait été publié en 1817. Son imaginaire est habité par deux figures emblématiques qui l’inspirent et lui servent de modèle: un preux chevalier et Jeanne d’Arc. Ces deux personnages mythiques lui donnent du courage et la soutiennent dans les moments difficiles.» Viggo Mortensen.

Une belle épopée romanesque avec du souffle et des acteurs magnifiques.
Un western poignant avec du fond et des personnages attachants.


Un long métrage de : Viggo Mortensen
Casting : Vicky Krieps, Viggo Mortensen, Solly McLeod, Garret Dillahunt
Titre original : The Dead don’t hurt
Distributeur : Metropolitan FilmExport

Sortie le : 1 mai


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