Le Jour et La Nuit
Le Jour et La Nuit

Dominique Frérard et Meghan Arnouni © Catherine Merveilleux

 Le Club Ethic & Eco débat sur la gastronomie et l’éthique au Sofitel Vieux-Port

Alain Laporte et Mohamed Laquilah © Catherine Merveilleux

 

Tous les mois, le club Ethic & Eco réunit des personnalités représentatives du monde socio-économique, politique et associatif, le temps d’une pause déjeuner autour d’une thématique sociétale. Le mois dernier, la thématique était l’Ethique, le Sport et  l’entrepreunariat. Ce mois ci, la thématique abordée était  l’Ethique et la Gastronomie.

 

 

Le club  a été lancé en 2016 par le député Mohamed Laquilah qui présida les débats avec Lionel Canesi sur le sujet vital de l’éthique en matière d’alimentation car il est important de savoir ce que l’on consomme. La tendance est aujourd’hui à une alimentation authentique, bio dont le consommateur réclame une traçabilité de plus en plus transparente et honnête. Certes, comme le remarqua Mohamed Laquilah, c’est un problème de riche lorsque l’on considère que des millions de personnes souffrent encore de disettes et de famines et meurent de faim à travers le monde. Néanmoins, le consommateur a le droit de savoir ce qu’il mange et si ce qu’il mange est sain et bio, sans engrais, sans additifs et sans substances nocives.

 

De nombreuses personnalités participèrent au colloque et au débat notamment Dominique Frérard, chef depuis 25 ans du Sofitel Vieux-Port, Alain Laporte  président des Disciples d’Escoffier, une association fondée par Auguste Escoffier fondateur de la Gastronomie française qui créa la chaîne du Ritz, Sylvain Coulange, responsable des projets stratégiques de Sodexho, Richard Ramos, député, qui distribua 577 vrais camemberts au lait cru aux députés de l’Assemblée nationale et Meghan qui à 26 ans gère une ferme de cochons laineux bio à Puyricard avec son père. Tous se sont accordés sur l’importance d’une alimentation saine, mais aussi et surtout accessible au plus grand nombre. Tous sont unanimes : pour nos contemporains, bien manger, ce n’est plus faire un repas gargantuesque, c’est manger des produits de qualité bons pour la santé. Sylvain Coulange, de la société Sodexho qui a plus de 50 ans, qui regroupe plus de 450 000 employés et nourrit chaque jour plus de 140 000 bouches, a expliqué que les bambins des cantines et des crèches consommaient aujourd’hui des produits à 50% bio.

Dominique Frerard a axé ses propos sur l’importance de la transmission du savoir-faire auprès des jeunes qui débutent dans le métier. Le constat est le suivant : Après la seconde guerre mondiale où il fallut nourrir une population qui avait souffert de privations, l’agriculture intensive se développa et la fin justifiant les moyens, des engrais et des insecticides nocifs furent utilisés.

 

Aujourd’hui, le consommateur conscient des dangers  choisit ce qu’il a envie de manger. Il a envie de manger des nutriments de qualité, non frelatés, authentiques et de bien manger, de se faire plaisir car manger est un plaisir, pas seulement une nécessité. Donc, tous se sont accordés sur l’importance d’utiliser des produits de qualité d’appellation contrôlée et de préserver la gastronomie et le savoir-faire. Selon le député Richard Ramos, l’Etat doit retrouver son devoir régalien en matière de santé et doit contrôler la santé. Il a déclaré mener un combat contre les lobbies. Samuel Olichon a présenté son emballage alimentaire 100% naturel et réutilisable + de 100 fois. Tous se sont insurgés contre le fait que pour s’installer comme restaurateur aucun diplôme n’est exigé pas même un CAP.

 

Catherine Merveilleux


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