Miou Miou et Leïla Bekhti
Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d’infractions de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles. Les protagonistes du film s’appellent Judith, Fanny, Michel, Nassim, Issa, Thomas, Grégoire, Nawelle, Sabine, Chloé. Ils vont s’engager dans un processus où se mêleront colère et espoir, mots et silences, et à l’issue duquel naîtra, peut-être, la réparation et la résilience.
« L’un des interlocuteurs que j’ai rencontrés m’a dit : L’objectif de la justice restaurative, c’est la libération des émotions par la parole . C’est cette libération que j’ai voulu mettre en scène » confie jeanne Herry, qui explique qu’elle a, elle-même, suivi une formation pour être à même de retranscrire avec fidélité ce qu’est la justice restauratrice et qu’elle n’a pas, bien sûr, assisté à des rencontres entre victimes et agresseurs car elles sont confidentielles et se jouent à huis-clos.
Nassim (Dali Benssalah), auteur de homejacking, comme Chloé (Adèle Exarchopoulos), victime de viols incestueux, s'engagent l'un et l'autre dans une mesure de Justice Restaurative et de médiation. Autour d'eux : d'autres victimes, d'autres auteurs et des encadrants composés de professionnels et de bénévoles. Les différents protagonistes mettent des mots sur leurs maux. Des liens se créent. Certains auteurs de violence prennent conscience de la gravité de leurs actes. Coupables, ils se sentent désormais responsables. D’autres trouvent le chemin d’un apaisement et entrevoient la fin de leurs cauchemars, de leurs phobies et de leurs traumatismes. Même si certains auteurs de violences comme Nassim, auteur d’un homejacking le font au début pour faire bonne impression au juge, cela débouche, en fait, sur une prise de conscience de la gravité et des conséquences de leurs actes et laisse entrevoir la possibilité d’une non-récidive après l’incarcération. « Malheureusement, cette justice restaurative est trop peu connue et trop peu de victimes et d’auteurs de violence et de préjudices y ont recours.. J’avais envie de faire quelque chose pour les victimes car comme le dit Robert Badinter : et j’espère que mon film y contribuera», conclut Jeanne Herry.
Un film puissant et positif. Une interprétation magistrale avec casting exceptionnel. Gilles Lelouche, Adèle Exarchopoulos et Miou Miou sont exceptionnels en victimes. Leurs traumatismes sont visibles à fleur de peau sur leur visage. Bravo à Jeanne Herry pour ce film plein d’humanisme et d’empathie.
Casting : Adèle Exarchopoulos, Dali Benssalah, Leïla Bekti, Elodie Bouchez, Gilles Lellouche, Miou-Miou, Jean-Piere Darroussin
Catherine Merveilleux
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