L’une des interventions les plus remarquées fut donc celle de Nicolas Sarkozy, ancien président de la république. Elle était animée par Aurélie Planeix et Stéphane Soumier de B Smart et eut lieu sur la Grande scène. La venue de Nicolas Sarkozy a fait exploser le nombre des inscriptions et il est intervenu devant des gradins pleins, beaucoup de personnes ayant du rester debout pour son intervention très attendue.
Il a abordé le sujet de la réforme des retraites et expliqué qu’un chef d’Etat n’était pas là pour plaire à tout le monde et qu’il lui fallait parfois prendre des décisions drastiques lorsque cela était nécessaire. Il a rappelé que le rôle des patrons n’était pas de faire du social, ni d’être des ONG, mais qu’ils étaient là pour faire fructifier leur entreprise et qu’il ne fallait pas mélanger les genres. Il a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas hésiter à être politiquement incorrect lorsqu’il le fallait. Il a rappelé la valeur du Travail car l’homme pour s’épanouir a besoin de se réaliser dans son travail, dans un projet.
Il a développé les nombreux thèmes, par ailleurs abordés dans son ouvrage Le Temps des combats paru chez Fayard où il explique que nous sommes face à une crise de civilisation, à un changement complet de paradigmes et que nous assistons à un déplacement de l’axe de notre planète et qu’aujourd’hui, nous l’Occident, nous ne sommes plus le centre du monde et que nous sommes en passe d’être dominés. Les chiffres de la démographie, à ce propos, a-t-il expliqué sont sans appel. Tout l’Occident, Etats-Unis et Europe représente aujourd’hui un peu plus de huit cent millions d’habitants face à l’ Asie qui pèse quatre milliards et demi d’habitants. L’Afrique, elle-même montera dans moins de trente ans à deux milliards et demi d’habitants pour seulement un milliard trois cent millions aujourd’hui. La messe est dite, a-t-il ajouté, car c’est la démographie qui fait l’histoire.
Il s’est aussi insurgé contre l’égalitarisme forcené qui nivelle par le bas et a défendu sa conviction profonde qu’il était important de ne pas nier l’identité intrinsèque, qui est celle de la France et que celle-ci est fondée sur ses racines judéo-chrétiennes. La France a des valeurs et des normes, t-il martelé et ceux qui ne sont pas d’accord avec ces valeurs fondamentales n’ont qu’à quitter la France. Il a rappelé qu’il avait tenté à l’époque où il était président de définir la notion d’Identité nationale, mais qu’il avait été diabolisé. Cela avait causé un tollé général et une levée de boucliers de la Gauche et des médias, alors que, selon lui, le but était de rassembler et de fédérer les Français autour d’un socle commun de valeurs et de normes. Il a aussi regretté les dommages collatéraux de mai 68 où il était interdit d’interdire. Ce qui a causé de grands dommages dans l’éducation des enfants car il n’est pas normal de ne pas leur apprendre à s’entendre dire non.
Il a salué l’esprit d’initiative des entrepreneurs et leur courage en matière de prise de risques et a réitéré sa conviction qu’il fallait travailler plus pour gagner plus.
* L’Union pour les Entreprises des Bouches-du-Rhône est l'organisation interprofessionnelle qui rassemble toutes les entreprises de tous les secteurs d'activités, quels que soient leur taille, leur structure, leur métier. L’UPE 13 représente le Medef dans les Bouches du Rhône. L’UPE 13 est financée à 100% par les cotisations de ses adhérents. Ce qui garantit une totale liberté de pensée et d’action, au seul service de l’entreprise.
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Catherine Merveilleux
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