Zao Wou-Ki dans son atelier de campagne vers 2000, devant 11.08.99 – Eclipse et le grand triptyque Hommage à mon ami Henri Michaux terminé en mars 2000, photo_Guillaume de Laubier.
a gauche : Ville engloutie, 1955, Huile sur toile, 89 x 146 cm, Collection particulière, © Adagp, Paris, 2021, photo_Antoine Mercier
a droite : Il ne fait jamais nuit – Diptyque, 2005, Huile sur toile, 195 x 260 cm, Collection particulière © Adagp, Paris, 2021, photo_droits réservés
Zao Wou-Ki est une figure importante de la peinture française de la deuxième moitié du XXe siècle. D’origine chinoise, né en Chine, installé à Paris en 1948, il est devenu, dès les années 1950, l’un des fers de lance du renouveau de la peinture. Il aura alors à cœur de ne pas incarner la Chine dans son travail et proscrira longtemps l’encre de chine et les caractères chinois. Si l’on trouve dès les années 1950, des traces de rares encres sur papier, principalement sur ses aquarelles, ce n’est, paradoxalement, que dans les années 1970, encouragé par son ami le poète Henri Michaux, puis surtout à partir de 1980, que Zao Wou-Ki se consacra à cette technique. L’artiste l’a, en effet, longtemps tenue à distance en raison de sa « dimension chinoise ».
Figuratif à ses débuts, il deviendra au fil du temps, un peintre de l’abstrait et rendra souvent hommage à ses maîtres dans plusieurs de ses créations, notamment à Henri Matisse, à Turner, à Cézanne etc … et déclara notamment, une fois la maturité atteinte: « C’est Cézanne qui m’aida à me trouver moi-même, à me retrouver peintre chinois ».Il fut aussi fortement influencé par Paul Klee.
Cette exposition permet de parcourir toutes les étapes de sa carrière et de sa vie, depuis ses œuvres de jeunesse, dès l’âge de 15 ans, encore figuratives, jusqu’aux
peintures les plus tardives, où la maîtrise de la couleur, de la lumière, la liberté du geste et la créativité sont remarquables.
Les œuvres grand format sont exceptionnelles. L’une d’elle très introspective et onirique a d’ailleurs appartenu au grand psychanalyste Lacan, qui selon des témoins aurait été fasciné par le
tableau 12.10.1970 dès qu'il le vit et le réserva le soir même du vernissage. Cette exposition est un éblouissement. Le fil conducteur de ce parcours, que l’on doit à Yann Hendgen et Erik
Verhagen, commissaires de l’exposition, est la quête de la lumière.
Zao Wou-Ki est, dès son plus jeune âge fasciné par « la légèreté de la lumière ou son épaisseur ». Au cours de sa carrière qui, de sa Chine natale, l’amène à Paris dès 1948, la lumière, objet de son observation, de son introspection ou fruit de réminiscences de ses voyages est le fil d’ariane de son œuvre, quelles que soient les périodes ou les techniques privilégiées.
Pendant plusieurs décennies, la lumière incarne, pour s’en tenir au processus de création, son principal rapport à un environnement extérieur, l’atelier du peintre situé dans le 14° arrondissement de Paris, dépourvu de fenêtre et jouissant d’une ouverture zénithale, l’ayant continuellement coupé du monde. S’imprégner de la lumière, la retranscrire et la faire resurgir à travers un spectre chromatique incessamment renouvelé, conjuguer les pleins et les vides, les entrelacs de l’encre ou de l’aquarelle avec le blanc du papier : tels sont les leitmotivs à partir desquels Zao Wou-Ki a construit son œuvre lumineuse, intemporelle et universelle.
Catherine Merveilleux
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En cette période complexe et liberticide qui est la nôtre, le galiériste David Pluskwa propose pour sa première exposition de l’année, une exposition collective à message hautement symbolique avec pour thématique la Liberté. Elle s’intitule Liberté chérie.
C’est en avant-première que j’ai eu le plaisir de visiter les expositions numériques et immersives «Cézanne Le maître de la Provence» et «Kandisky, l’Odyssée de l’abstrait» aux Carrières de lumières aux Baux de Provence en présence des directeurs artistiques Gianfranco Iannuzzi et Virginie Martin. Une plongée dans un univers de beauté dont nous avons bien besoin. Les Carrières de Lumières rouvriront si les conditions sanitaires le permettent à partir du samedi 3 avril.
C’est le 8 mars à l’occasion de la Journée de la Femme que l’association Arts Marseille vient de présenter sa nouvelle exposition de photographies d’Art : «La Femme 2021. Femmes du 3ème millénaire» aux Docks Village. Une exposition sensuelle et de qualité qui met la femme à l’honneur.
Aujourd’hui, j’ai fait un truc fou ! Je suis entrée dans un musée. Un truc interdit depuis des mois à cause de la Pandémie et j’ai visité la nouvelle exposition de Gérard Traquandi intitulée «Ici, Là» en présence de l’artiste. C’était magnifique !
Après l’inoubliable événement, Abstracted Love en 2018, qui avait permis à JoneOne de s’emparer du Palais de la Bourse et de l’embraser, lors d’une soirée incroyable, JonOne revient à Marseille et investira un nouveau lieu emblématique de la Cité Phocéenne, à l’invitation de son ami et complice David Pluskwa pour un solo Show qui aura lieu du 9 au 25 octobre aux Docks de la Joliette.
C’est dans le cadre somptueux et plein d’ondes spirituelles et positives de la Chapelle des Pénitents à Saint-Martin de Castillon dans le Lubéron situé au milieu des champs de lavande et au son du chant des cigales que vient d’avoir lieu le vernissage de la dernière exposition d’Ella Falanga artiste peintre et art thérapeute.
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