Erwann Le Duc confie que le confinement lui a permis de passer beaucoup de temps en famille, notamment avec sa fille. C’est, explique-t-il, ce qui lui a donné l’envie d’écrire l’histoire de La fille de son père dont l’objet est une relation père-fille intense et forte, une histoire d’amour inconditionnel entre un père et sa fille et l’emprise que l’un peut avoir sur l’autre et inversement.
Le synopsis est le suivant : Etienne a vingt ans à peine lorsqu'il tombe amoureux de Valérie, et guère plus lorsque naît leur fille Rosa. Le jour où Valérie les
abandonne, Etienne choisit de ne pas en faire un drame. Etienne et Rosa se construisent une vie heureuse. Seize ans plus tard, alors que Rosa doit partir étudier à Metz et qu’il faut se séparer pour
chacun vivre sa vie, le passé ressurgit.
Le film est l’histoire d’une famille bouleversée par une absence, celle d’une mère, qui très tôt abandonne père et enfant, sans que cette absence ne soit à aucun moment jugée dramatique. « Le geste de la mère qui part, qui quitte son bébé et le père de son enfant, je ne l’explique à aucun moment, c’est sa liberté. Ce n’est pas le sujet du film. Ce n’était pas cela qui m’intéressait. Ce qui m’intéressait, c’était la relation Etienne-Rosa. Etienne et Rosa vont bien quand on les découvre dans le film, ils ont fait front. Ils se sont fabriqués l’un l’autre en grandissant côte à côte. Rosa dit :« Moi, ma mère je ne l’ai jamais connue, ce n’est pas grave et ça ne me manque pas. Est-ce vrai ? Est-ce faux ? Je ne le sais pas. Mon film n’a pas pour objet leur désespoir, leur effondrement. Ce que je voulais raconter c’est comment un père et sa fille qui ont grandi ensemble réussissent à se séparer sans pour autant se perdre l’un, l’autre.»
«Le choix de Nahuel Pérez Biscayart s’est imposé à moi comme une évidence. Nahuel m’intéressait parce que ce n’était ni l’archétype de l’entraîneur de football, ni l’archétype du père. Nahuel est
un acteur qui amène beaucoup de poésie au film.
Il y a en lui une force burlesque, un petit côté Buster Keaton. Quant à Céleste Brunnquell, je l’avais vue dans la série En thérapie et j’ai pensé qu’elle apporterait à la fois douceur et profondeur
à son personnage. Le personnage de Youssef interprété par Mohammed Louridi est lui aussi très poétique et très romanesque. Il interprète avec beaucoup de profondeur et de crédibilité un adolescent
qui accepte de vivre un amour romantique et «courtois» à une époque où les autres adolescents découvrent les films X avant même leur premier baiser.
Un film romantique, onirique et puissant sur la relation père-fille.
Casting : Nahuel Perez Biscayart, Céleste Brunnquell, Maud Wyler, Mohammed Louridi
Réalisation : Erwann Le Duc
Genre : comédie dramatique
Sortie : 20 décembre 2023
Distributeur : Pyramide
Catherine Merveilleux
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Le Festival du film de société de Royan vient d’avoir lieu. Le jury était co-présidé par l’actrice Clothilde Courau et le scénariste Jacques Fieshi, entourés de la réalisatrice Claire Simon, du producteur François Kraus et de l’exploitant et réalisateur François Aymé. Lors de la soirée de clôture au cinéma le Lido, ce jury après des débats très passionnés a remis son Palmarès.
Léa Todorov signe avec ce biopic sur Maria Montessori un film touchant magnifiquement interprété par Leïla Bekhti et Jasmine Trinca. Le jury professionnel de Royan lui a accordé un prix d’honneur pour sa remarquable prestation.
Vincent Perez a toujours voulu réaliser un film autour de la thématique du duel. Il donne aujourd’hui vie à son rêve et le concrétise avec le très beau Une Affaire d’honneur.
Sébastien Lifshitz est l’un des plus grands noms du documentaire en France. Il a été maintes fois récompensé pour la qualité de son travail dans de nombreux festivals et a reçu des prix prestigieux. Son dernier film en date est Madame Hofman. C’est une plongée dans l’univers de Sylvie Hofman, une infirmière en soins palliatifs à l’Hôpital Nord de Marseille vue à travers le prisme du regard plein d’empathie de Sébastien Lifshitz
Après Antoinette dans les Cévennes, Caroline Vignal persiste et signe dans la qualité et l’humour en réalisant une très jolie comédie où elle décrit avec humour l’univers des sites de rencontres et l’immersion d’une jeune femme frustrée dans cet univers parallèle où il pleut des hommes comme dans la chanson : It’s raining men.
Le documentaire, La Ferme des Bertrand nous relate 50 ans de la vie d’une ferme, la Ferme des Bertrand. Cette exploitation laitière d’une centaine de bêtes tenue par trois frères célibataires, située en Haute-Savoie est filmée pour la première fois en 1972. A l’époque, petit garçon, le réalisateur Gilles Perret a 4 ans. Il habite le village et assiste au tournage…
Erwann Le Duc, ancien journaliste pour le quotidien Le Monde, a complètement abandonné son ancien métier de journaliste pour se lancer complètement dans le métier de cinéaste. Après Perdrix, il vient de réaliser La Fille de son père. Pour ce second long métrage présenté en clôture de la Semaine de la critique au Festival de Cannes 2023, qui sortira sur nos écrans le 20 décembre 2023, il nous présente un film onirique, tout en tendresse et non dénué d’humour sur un couple père-fille à la fois fusionnel et émouvant.
Ancien journaliste cinéma, Thierry Klifa nous offre avec Les Rois de la piste un film qui pétille comme une bulle de champagne, qui rebooste et dont le spectateur ressort ravi et avec le sourire. Comme beaucoup des films de Thierry Klifa, c’est un film sur la famille, mais une famille un peu particulière … C'est fin, léger, joyeux et profond à la fois …
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