« Lorsque j’ai tourné Les Poupées russes à Saint-Pétersbourg, j’ai découvert les coulisses du théâtre Malinsky, ce temple historique de la danse et grâce à Diana Vishneva et Evguenia Obratsvova
(qui jouait le personnage de Natacha), j’ai en fait découvert la danse classique.
Ce sont d’ailleurs les scènes portant sur Le lac des cygnes qui ont sans doute poussé Brigitte Lefèvre de l’Opéra de Paris à me proposer de faire ce documentaire-portrait d’Aurélie Dupont en 2010
intitulé Aurélie Dupont, l’espace d’un instant. La danse a, en fait été présente tout au long de mon cursus cinématographique et depuis plus de 20 ans, je rêve de réaliser une fiction qui se passe
dans l’univers de la danse, mais cela ne s’est jamais concrétisé.
Je voulais aussi faire ce film avec Hofesh Shechter et de vrais danseurs. J’ai donc organisé des castings à l’Opéra de Paris et parmi les danseurs de la Compagnie d’ Hofesh Shechter dont je
respecte beaucoup le travail. Marion Barbeau s’est vite imposée car elle est aussi compétente et douée en danse classique qu’en danse moderne.» explique Cédric Klapish.
Le casting est très réussi. Muriel Robin incarne dans le film un personnage clé, propriétaire de la résidence pour artistes, qui grâce à sa générosité et ses conseils permet à Elise de
reconstruire sa vie. Cédric Klapish retrouve aussi dans ce film un Pio Marmaï très drôle qui passe son temps à s’engueuler avec sa compagne et François civil joue un kiné-osthéopathe
new-âge bobo et écolo, adepte des médecines douces très émouvant.
Le film a été tourné pendant la pandémie de Covid explique Cédric Klapish qui avoue que c’était compliqué, mais que l’Opéra de Paris était libre pour les tournages et qu’en fait, il est, en fait,
satisfait tout comme sa troupe d’avoir réalisé un film sur ce qui pendant toute la pandémie était considéré comme non-essentiel.
Elise, 26 ans est une grande danseuse classique. Elle se blesse pendant un spectacle et apprend qu'elle ne pourra plus danser. Dès lors sa vie va être bouleversée, Elise va devoir apprendre à se réparer Entre Paris et la Bretagne, au gré des rencontres et des expériences, des déceptions et des espoirs, Elise va se rapprocher d'une compagnie de danse contemporaine. Cette nouvelle façon de danser va lui permettre de retrouver un nouvel élan et aussi une nouvelle façon de vivre.
Réalisateur : Cédric Klapisch
Distributeur : STUDIOCANAL
Interprètes : Marion Barbeau, Hofesh Shechter, Denis Podalydès, Muriel Robin, Pio Marmaï
Durée : 120 min
Sortie nationale : 30/03/2022
Catherine Merveilleux
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Après deux années d’absence dues au Covid, la nouvelle édition des Rencontres du sud vient d’avoir lieu à Avignon du 15 au 19 mars. Ce fut pour les exploitants, les distributeurs, les partenaires et les journalistes présents l’occasion de découvrir les films qui feront l’actualité dans les prochaines semaines et dans les prochains mois. Ce fut aussi des moments intenses et joyeux d’échanges et de convivialité car ces moments de plaisir partagés sont profondément inscrits dans l’ADN des Rencontres du sud.
Pour son dernier film, Jean-Pierre Améris s’est inspiré d’une histoire vraie, celle de David Caumette, qui pour sauver son exploitation agricole, créa en 2015 une ferme-auberge avec un spectacle de cabaret. Un mélange de culture et d’agriculture comme le paysan aime à le répéter avec humour.
Clara Roquet avec Libertad réalise son premier long métrage et comme la valeur n’attend pas le nombre des années, son film a tout de suite été sélectionné lors du dernier Festival de Cannes dans la catégorie La Semaine de la critique.
Thierry Demaizières et Alban Teurlai signent avec Allons enfants leur 11° film. Leurs documentaires tout en sensibilité se caractérisent par leur esthétique exceptionnelle à l’image comme au montage. Comme dans Lourdes et Rocco, ils filment des corps et c’est éloquent et bouleversant.
Cédric Klapish situe son dernier film dans l’univers de la danse, un univers qui l’a, depuis Les Poupées russes, toujours passionné. Ce n’est pas un film sur la souffrance ou sur la rivalité comme Black Swann, mais au contraire un film lumineux sur la résilience et la passion de la danse qui transcende.
Gustave Kervern et Benoît Delepine écrivent toute l’année des sketches pour l’émission Groland pour laquelle tous les matins, ils font une revue de presse. Le film est dans l’esprit Grosland. C’est extrêmement percutant et plein d’humour.
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