La Haute administration et les dirigeants politiques ne sont apparemment pas aptes à comprendre le terrible traumatisme de ces chefs d’entreprises qui investissent leur propre argent et non l’argent des contribuables et qui ne comptent pas leurs heures. Ils sont les premières victimes de la crise sanitaire et à cause de l’interdiction d’ouvrir se retrouvent financièrement exsangues. L’Etat leur propose des subventions, des aides qu’ils ne pourront sans doute pas rembourser et surtout en fait des assistés, eux qui ont toujours su se suffire à eux-mêmes.
Ces entrepreneurs créent de l’emploi. Ils sont les forces vives de notre nation. Ils ne vivent pas aux crochets de l’Etat et n’ont pas l’habitude de profiter du système. Pour eux, c’est une
humiliation de demander des aides et de ne plus être autonomes et indépendants.
En temps normal, avant la pandémie, ils étaient les vaches à lait, le citron que l’on presse. Ils étaient les actifs qui nourrissent les passifs et qui bossent deux fois plus que la majorité des
Français. Aujourd’hui, il leur est interdit de travailler et quand ils s’insurgent de ne pas pouvoir travailler, ce qui est un droit fondamental, il leur est reproché d’être égocentriques, de ne
penser qu’à leurs intérêts personnels et d’être potentiellement des clusters, des vecteurs de propagation du virus. Non seulement, ils sont victimes des mesures sanitaires, mais ils sont montrés du
doigt et on essaie de les culpabiliser, eux qui entre deux confinements ont investi pour équiper leurs terrasses, acheter du gel hydoalcoolique, mettre en place des protocoles et agencer leurs locaux
en conformité avec les mesures sanitaires. Bref, ce sont vraiment des victimes de la pandémie car les Forces vives de notre pays sont devenus assistés, dépendants. Ils sont pieds et poings liés,
muselés et assujettis au système.
Le supporteront-ils longtemps ?
Catherine Merveilleux
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L’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 16 février. Cet état d’urgence limite nos libertés en suscitant peur et psychose sous prétexte d’assurer notre sécurité. C’est une atteinte indéniable à nos libertés fondamentales constitutionnellement garanties sans pour autant constituer une réponse adéquate susceptible de mettre fin à l’épidémie. L’état d’urgence est dangereux car il permet au pouvoir exécutif de gouverner par ordonnances, par décrets. C’est un blanc seing accordé au gouvernement.
Le virus n’a pas de passeport ! comme l’a déclaré Emmanuel Macron. Les terroristes n’ont pas de papiers, mais nous, nous devons remplir des attestations pour avoir la permission de travailler, d’acheter de quoi nous nourrir ou d’aller chercher nos enfants à l’école !
Le sort réservé à la culture est un véritable scandale. Fermer les librairies, les théâtres, les cinémas, les galeries, interdire les festivals est une aberration car eu égard à la montée de l’obscurantisme et de la barbarie, seule la culture peut nous sauver.
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