Gérard Valder et Dominique Tian
Sauveur Garella, Gérard Valder et Dominique Tian
L'entrée magistrale des salons des Arcenaulx
Les invités purent admirer la magnifique reconstitution d’une galère de l’époque, découvrir le costume que portaient les galériens et déguster le pain et le vin des galériens, lors d’une soirée très festive et très chaleureuse.
En 1700, explique Gérard Valder, cadre dirigeant chez France Télévision et responsable de production, un Marseillais sur 6 était un galérien et pour 60 000 habitants, il y avait 10 000 galériens. Beaucoup de Provençaux sont probablement les descendants de ces forçats puisque l’Arsenal des Galères était un milieu carcéral ouvert au contact immédiat de la société libre au cœur de la Cité Phocéenne où ils pouvaient aller et venir en semi-Liberté. Entre 1680 et 1748 des milliers de galériens furent condamnés à servir sur les galères du Roy, enchaînés et marqués au fer rouge.
" Leurs délits étaient variés » explique Judith Aziza, docteure en histoire de l’université Aix-Marseille et auteure d’ «Une Histoire de Marseille en 90 lieux ( 16° - 20° siècle)». Ils pouvait être des assassins, des voleurs, des vagabonds mais aussi des protestants appelés à l’époque RPR ou des libertins … A la belle saison lorsque la galère était en mer, les conditions de vie des galériens étaient inhumaines et drastiques. Par contre, l’hiver, les conditions étaient plus souples. Les galères à rames étaient désarmées et les forçats alors à terre étaient affectés à différentes tâches. Néanmoins, deux forçats sur trois mouraient avant d’avoir accompli la totalité de leur peine.
Une magnifique soirée où se pressèrent de nombreux invités dans ce lieu emblématique et historique de Marseille que sont Les Arcenaulx.
Les Arcenaulx
25 cours d’Estienne d’Orves
13001 Marseille
Catherine Merveilleux
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