En tant que D.J, il a aussi participé aux mythiques soirées MIA (Marseille is amazing) dont la dernière vient d’avoir lieu au studio 37 au Pôle Média de la Belle de mai, soirée au cours de laquelle, il officiait aux platines aux côtés de Frédéric Beigbeder, acteur, auteur et directeur de Playboy. Ancien directeur du Bobolivo, après avoir tenu les Parisiennes avec Edouard Baer, il a été pendant 4 ans aux manettes du Mamashelter, hôtel décoré par Stark dont le concept a été créé par Serge Trigano. Il a aussi été directeur artistique du 3.14, une saison en 2011, juste après que le Baron soit allé installer ses platines ailleurs. La musique, confie t-il, « Ce sont mes 3 sœurs qui me l’ont fait découvrir. Chacune avait son style de prédilection : Soul, Rock, Funk, Disco, Blues. J’ai subi toutes ces influences. Je suis aussi imprégné de celle des Beatles. J’ai débuté dans la nuit marseillaise comme Barman, après avoir fait l’école hôtelière, à âge de 16 ans, notamment au Bunny’s, cette boîte grande comme un mouchoir de poche, au Flipper et au Concorde Palm Beach. A force d’évoluer dans cet univers, j’ai commencé à toucher aux platines et à mixer. C’est devenu mon métier et une véritable passion. La Fiesta des suds ? Je l’ai faite 7 ans d’affilée. Aujourd’hui, c’est ma 8° Fiesta. Le cinéma ? Comment c’est venu ? En fait, c’est une question de rencontres et surtout d’amitié. Par exemple, j’ai rencontré Philippe Dajoux au XBar, rue Saint Saens, en face du Maxiclub, lors d’une fête et le feeling est passé. Philippe Dajoux est un excellent comédien. Il venait de jouer au théâtre avec Robert Hossein et m’a proposé un rôle dans un Clip qu’il réalisait pour le groupe « Au Petit Bonheur », celui qui chante « J’veux du soleil ». On a ensuite tourné une pastille qui lui a permis de trouver de l’argent pour réaliser son film « Les Collègues » où j’incarnais le rôle de Michel. Cette comédie sortie en 1998 est mythique à Marseille. On me reconnaît encore dans la rue. Je suis aussi très fier d’avoir tourné dans des films comme « Chez Gino » de Samuel Benchetrit aux côté de José Garcia et d’Anna Mouglalis. Le dernier en date est le « Marseille » de Kad Merad et je viens de tourner la première scène de « Sans répit » hier à Marseille. » Bref, Robert Assolen, alias Bob Assolen, alias Bobzilla n’est pas prêt de raccrocher. Silence ! Moteur ! Action ! Il a encore un tas de projets, notamment la création d’un nouvel établissement …
Catherine Merveilleux
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