Théâtre Toursky
Mercredi 6 janvier à 21 heures
Un géant de la politique, Georges Clémenceau et un géant des arts, Claude Monet, amis de longue date, passent quelques jours ensemble au bord de l’Atlantique. Deux caractères bien trempés, deux hommes à l’ironie célèbre, que l’âge n’a pas rendus plus sages.
Monet a détruit des Nymphéas promis à l’Orangerie, une occasion pour le Tigre de piquer l’une de ses plus mémorables colères.
S’ensuit un face à face durant lequel les deux hommes s’affrontent, se confient, se souviennent, se soutiennent. Mais la dispute au sujet des Nymphéas ne cache-t-elle pas des angoisses plus profondes ? Entre les deux géants planent les ombres de la vieillesse, de la solitude et, surtout, la mort, si proche…
Philippe Madral a concocté une pièce historique autour de la relation entre Monet et Clémenceau, en se penchant sur l’épisode méconnu des Nymphéas, qu’il situe en 1923.
Il entremêle habilement deux intrigues, explorant à la fois l’amitié entre ces deux monstres sacrés et l’amour quasiment inavouable qui germe dans le cœur du vieux Tigre pour sa séduisante éditrice.
Le tout dans un décor impressionniste, tissé de peintures, de transparences et de projections poétiques.
Un remarquable quatuor de comédiens pour un moment ultra-sensible.
Bouleversant.
Mise en scène : Christophe Lidon
Décors : Catherine Bluwal
Costumes : Chouchane Abello-Tcherpachian
Lumières : Marie-Hélène Pinon
Vidéo : Léonard
Musique originale : Cyril Giroux
Assistante à la mise en scène : Sophie Gubri
Avec Claude Brasseur, Yves Pignot, Sophie Broustal, Marie-Christine Danède.
Durée : 1H 30
Tarifs de 35 à 45 euros
Réservations : 0 820 300 033
|