Talisco, de son vrai nom Jérôme Amandi est auteur, compositeur et interprète et écrit depuis qu’il est tout petit. « J’ai écrit mes premières chansons à onze ans, confie-t-il, mais je ne me
suis lancé dans le show Biz qu’en 2013. Pourquoi ? Parce que je ne me considérais pas comme un artiste, tout simplement. Je ne pensais pas pouvoir en faire un métier. J’ai travaillé dans la
communication et un jour lorsque je me suis fait larguer, je me suis investi à fond dans la musique. J’avais plus de temps et surtout j’avais cela profondément ancré en moi. A un moment ou un autre,
quand on a cette passion et cette envie irrépressible et irrésistible de communiquer son vécu et ses émotions par la chanson, quand ça vient des tripes, il faut que ça sorte.» Heureuse initiative qui
l’a immédiatement propulsé sur le devant de la scène. Dès ses débuts, la réussite est au rendez-vous et l’opérateur Bouygues a récemment choisi la musique de «The Keys» pour réaliser le clip que tout
le monde connaît. Jérôme Amandi, originaire de Bordeaux chante en Anglais. Pourquoi ? « A cause de la sonorité, de la musicalité des mots que je sens plus en adéquation avec ma musique,
mais aussi parce que mes chansons n’expriment rien de particulièrement français. Les émotions que je transcris par le vecteur de mes chansons ont une dimension universelle. Je chante aussi en Anglais
parce que j’ai baigné toute mon enfance dans un univers musical de chansons en Anglais. Je chantais en Anglais, J’écoutais des chansons en Anglais. C’est toute la musique que j’aime. Mes références
en matière musicale ? Damon Albarn, le chanteur musicien anglais, chanteur, pianiste et compositeur des groupes Blur et Gorillas qui a aussi sorti un album solo (Every Robots). Les paroles de toutes
les chansons de Talisco sont très poétiques, très oniriques. Le vocabulaire anglais est recherché, ciselé. C’est très beau.
Jérôme Amandi a «choisi le nom de Talisco, une référence à quelqu’un de rare et précieux qui a profondément marqué mon enfance.», confie-t-il. D’un naturel et d’une authenticité rares, Talisco est
lui-même, il refuse de se donner une posture, de se donner une image sur papier glacé. Il chante avant tout parce qu’il veut « immortaliser des moments forts pour qu’ils ne s’arrêtent jamais.
Chanter pour moi, c’est transmettre des émotions.» Ce soir comme toujours, son objectif est atteint car le public invité par Virgin Radio est en totale osmose avec lui, chante, danse et vibre avec
chacune des chansons qu’il connaît par cœur. Et lorsqu’il chante : Enjoy my dear. We have the keys, you don’t need to have dreams, we enjoy the moments, c’est du délire ! La salle du Hard Rock Café
est littéralement sous le charme du beau gosse du Folk Rock qui chante l’évasion et les grands espaces comme personne et qui garde la tête froide malgré le succès et le fait qu’un grand
opérateur téléphonique se soit servi de la chanson «The Keys» pour le clip d’une pub. « Aujourd’hui, j’avoue que je ne m’attendais pas à un tel succès. J’ai de la chance. J’espère, c'est
naturel, que ça va durer, reconnaît le song writer qui, gentil, dans la loge des artistes en Backstage du Hard Rock Café se met à chanter avec ses musiciens « Happy Birthday » à la jeune
serveuse qui apporte les Hamburgers après le spectacle, lorsqu’il apprend que c’est aujourd’hui son anniversaire et qui est toute émue de cet anniversaire pas comme les autres. A l’entrée des
artistes, de nombreux fans attendent avec impatience pour avoir le plaisir de rencontrer le séduisant chanteur.
Début 2017, sortira son 2° album qui est quasiment terminé. Ses inconditionnels ont hâte de le découvrir.
Catherine Merveilleux
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