Rencontre avec Angelo Del Vecchio…
Comment avez-vous été amené à interpréter le rôle de Quasimodo ?
J’avais déjà interprété le rôle de Quasimodo dans sa version italienne. J’ai aussi fait partie de l’équipe du spectacle international et j’ai joué en Chine, à Taiwan, au Japon, à Singapour, en Russie, au Luxembourg ainsi qu’en Turquie. Je connais Richard Cocciante et j’aime beaucoup ce qu’il fait. je suis un fan de Cocciante. J’ai aussi interprété le rôle de Benvolio dans Romeo et Juliette, toujours de Richard Cocciante pendant 15 ans.
Est-ce un rôle difficile à interpréter ?
Physiquement surtout. Il faut une bonne préparation physique car le personnage est bossu et la bosse est très lourde. Le costume est aussi très chaud. Autrement c’est un magnifique personnage à
interpréter.
C’est par ailleurs un personnage très attachant.
Est-ce difficile psychologiquement de se mettre à sa place lorsqu’on est jeune et beau ?
En fait, chacun a ses propres complexes, justifiés ou non, ses propres insuffisances. Parfois on croit être inférieur, pas à la hauteur. Je puise dans le souvenir de sentiments que j’ai éprouvés à ces moments là. J’essaye de transmettre sa souffrance. Le public est en totale empathie et souffre avec lui. Certains s’identifient à lui. D’autres éprouvent de la pitié, de la compassion, de l’empathie.Certains spectateurs pleurent. A la sortie du spectacle, le public nous attend pour des dédicaces, des selfies. C’est très chaleureux.
Catherine Merveilleux
Image du groupe © Patrick Carpentier
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