Mohand Sidi Said, Ancien Vice Président Pfizer, Mohamed Laqhila, Président d’honneur du Conseil Régional de l’Ordre des experts-comptables Paca et Député des Bouches-du-Rhône, Colette Weizman, Présidente du Conseil régional de l’Ordre des experts-Comptables Paca, Philippe Demeester, Directeur de l’ARS (Agence régionale de la santé)
C’est à l’invitation de Colette Weizman, Présidente de l’Orde des Experts Comptables Provence-Alpes-Côte d’Azur que de nombreuses personnalités se sont penchées sur les problématiques éthiques liées à la santé dans le cadre du club Ethic&Eco créé par le député Mohamed Laqhila. Le club a pour objectif d’inviter des personnalités afin de débattre autour de sujets de société qui nous interpellent et qui suscitent une problématique. Les sujets abordés précédemment ont été Ethique et Laïcité, Ethique, Sport et Entreprenariat, Ethique et Alimentation, Ethique et Gastronomie.
Les personnalités présentes étaient Colette Weizman, Présidente du Conseil régional de l’Ordre des experts-Comptables Paca, Mohand Sidi Said, Ancien Vice Président Pfizer, Philippe Demeester, Directeur de l’ARS (Agence régionale de la santé), Mohamed Laqhila, Président d’honneur du Conseil Régional de l’Ordre des experts-comptables Paca et Député des Bouches-du-Rhône et Benoît Mournet sous-préfet à la relance.
Le débat animé par Gaby Olmetta fut cette fois encore riche et passionnant. En effet, la Pandémie du Covid 19 a mis en exergue et poussé à son paroxysme le
clivage entre la liberté individuelle et l’intérêt général. La question éthique était et demeure: dans le cas d’une pandémie, peut-on nuire au libre-arbitre de chacun pour éviter une catastrophe
sanitaire et des morts ? Peut-on bafouer nos droits fondamentaux constitutionnels et entraver notre liberté ? Peut-on empêcher les citoyens de se déplacer comme ils le souhaitent et peut-on les
empêcher de disposer de leur corps librement ?
Colette Weizman confia que, pour sa part, depuis le début des mesures sanitaires, elle conseille vivement à ses clients de suivre les protocoles préconisés et les incite à demander les pass
sanitaires et vaccinaux de leurs clients et à respecter les mesures de distanciation: «Dura lex sed lex. J’ai rétorqué à mes clients qui avaient peur de se mettre à dos leurs clients en faisant
le contrôle des pass : C’est mieux que de les mettre en danger, de les contaminer, peut-être de les tuer.»
D’autres problèmes éthiques furent abordés comme l’accessibilité de la médecine pour tous et celui très important de la nécessité ou non de l’abandon de la propriété intellectuelle des vaccins. La levée des brevets sur les vaccins contre le Covid 19 préconisée par Joe Biden aux States afin d’accélérer la production de vaccins et la distribution aux pays pauvres n’est pas du goût de tout le monde, notamment de la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen et des 27 états membres de l’Union Européenne. Sur ce sujet éthique, les positions divergent. Les laboratoires pharmaceutiques y sont hostiles car ils estiment que leur travail fait dans l’urgence mérite une reconnaissance financière et que comme l’a déclaré Mohand Sidi Said, Ancien Vice Président Pfizer, «Gagner de l’argent n’est pas une tare». Certains ont argué du fait que, par delà, le problème éthique, il est dangereux de ne pas donner accès à la vaccination à la population des pays pauvres car ces populations risquent de développer de nouveaux variants. et de rendre ce virus endémique.
Parmi les autres problématiques, fut aussi posée la question du «quoiqu’il en coûte» qui sauva les entreprises, mais accrut la dette.
Philippe Demeester, Directeur de l’ARS, pour sa part, parla des différentes campagnes de sensibilisation à la vaccination qui cherchaient dans un premier temps à
culpabiliser puis qui cherchèrent dans un deuxième temps à rendre le vaccin «désirable». Puis il évoqua le problème de la prévention en matière de santé et se demanda si en termes de
prévention, il ne faudrait pas interdire certains produits nocifs comme les insecticides qui risquent de provoquer des dommages collatéraux et des effets secondaires lourds en matière de santé. Suite
aux récent scandale des EHPAD révélé par Victor Castanet dans son livre Les Fossoyeurs, publié chez Fayard le problème du respect des Anciens fut abordé par les intervenants et les médecins présents.
Face aux dérives dans certains établissements d’hébergement pour personnes âgées, les personnalités présentes se demandèrent s’il était possible de trouver des alternatives et des solutions
pragmatiques à la dépendance des personnes âgées.
Les invités purent découvrir à l’occasion de ce déjeuner Ethic &Eco, Mohand Sidi Said, une personnalité hors-normes, un humaniste, numéro 2 du groupe Pfizer. Industriel, homme
de pouvoir et de réseaux, philanthrope, c’est un homme qui, né dans une famille pauvre installée au pied de l’aride Mont Djurdjura, au travail à 7 ans, orphelin et chef de famille à 9, découvrit
l’école à l’âge de 10 ans. Rien ne laissait présager l’ascension fulgurante de celui qui, parti de rien, allait devenir vice-président de Pfizer Inc et du puissant Syndicat pharmaceutique américain
PhRMA et qui durant plus de 40 ans incarna un management novateur et humaniste au cœur des Big Pharma .La crise sanitaire de 2020, l’a ,explique-t-il dans son livre «Du Djurdjura à Manhattan» paru
aux éditions Prolégomènes, renforcé dans ses convictions, ses valeurs et les combats qu’il a mené pour un accès universel aux soins. Livre édifiant à lire !
Catherine Merveilleux
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